Annaba: Parkings - A quoi servent les interdictions ?

Parlons encore de parkings puisque dans cette ville il faut ressasser les choses pour espérer une quelconque réaction quand ce n’est pas un vœu pieu, vain et inutile, et parlons des interdictions comme ces bandes alternées, rouges et blanches. Ces bordures de trottoirs qui ne servent pas de décors mais constituent une interdiction de stationnement comme le stipule le code de la route en vigueur et en vain ! En effet, actuellement c’est une dépense inutile de peinture et de deniers de l’Etat puisque les véhicules ne se contentent même plus de stationner en bordure de ces trottoirs mais au dessus, carrément. Et les piétons ? Ceux là ils n’ont qu’à emprunter une chaussée déjà étroite puisque le trottoir sert de parking et le disputer à la circulation. Et cela va du centre-ville avec des rues comme Larbi Tébessi jusqu’en périphérie ou du côté du Consulat de France par exemple. Il est clair qu’il n’y a pas suffisamment de parkings pour le nombre de véhicules en circulation mais cela ne signifie nullement qu’il faut transgresser la loi pour pallier à cette insuffisance. Le problème qui est général, ne concernant pas seulement les parkings qui n’en sont qu’une des facettes innombrables est cette facilité à transgresser les lois, dans un Etat qui se veut de droit et avec le consentement de ceux là même qui ont la charge de faire respecter ces lois. Et avec cette tolérance, cette permissivité comment voulez vous qu’ensuite on fasse respecter cette réglementation bafouée quand cet état est devenu habitude ? Aussi, puisque rien ne sert d’en parler qu’on économise au moins, l’argent et les efforts qui servent à peinturlurer en pure perte les bordures de trottoirs, ces moyens pourraient servir à autre chose au lieu d’être dépensés inutilement. Mais à quoi direz-vous ?

 L'EST - 17/11/2013 - Ammar Nadir