Annaba: Cnac - Pour des projets de qualité

Avec 600 projets financés pour environ 2000 emplois créés cette année, la CNAC, soulagée de la saturation du créneau transport, assiste à un véritable éclatement dans le choix des filières présentées par les futurs promoteurs. Même si les services occupent encore la tête de liste des projets soumis à l’appréciation de la commission technique et de financement de ce dispositif de lutte contre le chômage, cette diversification qui fait timidement mais sûrement son chemin, est accueillie avec une grande satisfaction par le directeur régional de ce dispositif M.El Bir Kamel  qui devait déclarer hier, au siège de la Caisse : « La CNAC accueille de plus en plus de projets créateurs de richesse, une tendance qui se renverse positivement depuis l’arrêt en juillet 2011, du créneau transport, arrivé à saturation et qui comptait à lui seul, les 85 % des projets présentés par le passé.. Depuis, les 30-50 ans intéressés par ce dispositif se tournent vers la création d’entreprises plus innovantes, basées sur le savoir-faire dans les différents domaines économiques comme les travaux du bâtiment (maçons, coffreurs, électriciens, plomberie, chaufferie etc.,) l’industrie ou l’agriculture, même si dans cette filière, les concernés se heurtent souvent au problème d’acquisition de terrains dans le cadre de la concession, et dont la situation juridique n’est pas réglée. » Ainsi la Caisse a connu cette année, pour la première fois, la création d’une entreprise d’ostréiculture, de fibres optiques. Titulaires obligatoirement de diplômes de formation professionnelle, les porteurs de projets, comme on le sait, bénéficient d’un stage de gestion et de perfectionnement dispensé par les spécialistes de la CNAC (tous formés à l’étranger), et chacun sera soutenu par un accompagnateur jusqu’à la concrétisation et le démarrage de son entreprise. Autre sujet de satisfaction pour les concernés, comme l’a rappelé M. El Bir, une adhésion de plus de 90 % par les banques, dans le financement des projets soumis, non plus par le candidat, mais la CNAC, et cette dernière, face aux cas exceptionnels de rejet, s’implique dans le règlement des litiges. Cette « meilleure présence » de la CNAC assure, comme l’a affirmé notre interlocuteur, une plus grande pérennité des projets et les promoteurs sont encouragés à fournir plus d’efforts pour leur développement. » Avant de conclure : « Un promoteur sérieux et sincère a toutes les chances de réussir, grâce à toutes les facilités offertes par l’Etat en direction de cette frange de la population. Parmi ces avantages, comme devait le préciser le directeur de l’agence, M. Farhi Mustapha, on rappellera la bonification, à 100% du taux d’intérêt depuis septembre 2013, l’étude des projets exécutés directement par la CNAC (au lieu des bureaux d’études privés aux frais du promoteur), la réduction des pièces constitutives du dossier, l’exonération des impôts pendant les 3 premières années ainsi que de la TVA sur les équipements importés, en plus de celle des droits de mutation de propriété et de la charge sociale « Chaque dossier est personnalisé, le candidat est suivi par un accompagnateur, la formation est gratuite. Comme pour le directeur régional, M. Farhi a parlé de la satisfaction de la Caisse de voir enfin se réaliser une tendance allant vers une meilleure qualité de ces micro- entreprises qui représentent le véritable tissu économique du pays, tendance qui se tourne vers la création de richesse, d’emplois, le véritable but de ce dispositif, en plus de celui d’atténuer le chômage, qui ronge la société.

L'EST - 20/11/2013 -  F H.