La panique, oui c’est bien le terme à utiliser, règne quotidiennement au Lycée El Bouni 1, causée par l’effondrement des plafonds. Les élèves sont confrontés à ce problème et le risque de recevoir des débris sur leurs têtes qui pourraient les blesser est patent. La Direction ne sait plus où donner de la tête tout comme les parents d’élèves. Anciennement ce lycée servait comme service de psychiatrie, puis de maison de rééducation. D’ailleurs les fenêtres portent encore des barreaux et sont grillagées, ce qui occasionne chez lycéens un stress facile à comprendre. Devant cet état de délabrement total de l’établissement, la tutelle à décidé de transférer les élèves vers le lycée se trouvant à proximité du pôle universitaire d’El Bouni. Cette décision a été repoussée par les parents ainsi que par leurs enfants. Cela se comprend d’après eux, parce que l’éloignement et les dangers auxquels ils seront sûrement exposés les en ont dissuadés. Après des négociations afin de trouver une solution qui satisferait tout le monde, et qui n’ont pas abouti, les élèves se sont mis en grève et refusent de rejoindre les salles de cours. Ils se rassemblent au milieu de l’établissement et réclament qu’une solution soit trouvée. Les grèves passées des enseignants puis maintenant celle des lycéens vont les pénaliser, surtout ceux qui préparent le baccalauréat. Des travaux d’urgence peuvent être entamés d’après les parents ainsi que les enseignants qui refusent également de changer de lieu de travail. La vétusté des lieux impose une question pourquoi les avoir aménagés en lycée ?
L'EST - 03/12/2013 - Ounissi Manel
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