Les jardins publics qui apportaient un plus à la beauté de la ville de Annaba, n’attirent plus les gens en quête de repos, de détente et de méditation. Hormis le square El Houria qui a fait l’objet d’une opération de réhabilitation, ces potagers implantés en plein milieu urbain dont certains remontent à la période coloniale, sont devenus, tout simplement, des lieux sinistres et sans fréquentation à cause du manque de civisme, du laisser aller des services techniques de la commune, de l’insécurité et des agressions suivies de vols. C’est dire la nécessité d’une reprise en main urgente de ces jardins publics qui procurent une certaine satisfaction chez les personnes âgées et les familles qui y venaient souvent pour passer de paisibles moments. Les deux jardins publics, situés à l’Ouest et au Sud du stade Chabou Abdelkader , ex vélodrome , sont livrés aujourd’hui , à leur propre sort tout comme ceux de la cité du 8 mai et de la cité El Mokawama. Outre le manque d’entretien de leur couvert végétal , ces espaces verts représentent aujourd’hui des endroits qu’il ne faudrait pas fréquenter à cause des vols et de l’insécurité. Réhabiliter les jardins publics et les protéger des méfaits de l’homme ainsi que des fléaux sociaux , est un défi que se propose de relever la commune de Annaba qui a réservé une enveloppe de 300 millions de centimes pour renforcer l’activité de sa pépinière et, par la même contribuer à l’approvisionnement des espaces verts en plants et fleurs. Le recrutement de techniciens dans le jardinage, est une option incontournable pour la réhabilitation des jardins publics qui sont des poumons de la ville de Annaba à l’heure où celle-ci est devenue un grand douar avec la détérioration avancée de son cadre de vie.
L'EST - 04/12/2013 - Hocine Akli
Les Commentaires
ou encore les titres de l'excellent groupe de rock écossais " Biffy Clyro"