C’est avec la peur au ventre que les conducteurs qui se voient pénaliser par la mise en fourrière de leurs voitures, abandonnent en ces lieux leurs biens. Finalement ce n’est qu’un parc à ciel ouvert où les intempéries ont tout le temps de faire leur travail de corrosion rendant certains véhicules en de véritables épaves. La délocalisation de cette fourrière à plusieurs fois annoncée ne s’est pas faite à ce jour. Quelles garanties sont-elles offertes à part un bout de papier sanctionnant l’immobilisation et par là l’abandon. Un état du véhicule devrait, alors être remis signalant qu’il est bien en état de marche, avec sa batterie, ses feux et tout ce qui peut être emporté. Combien de personnes ont vu ainsi leurs voitures dégradées sans pouvoir opposer la moindre résistance ou réclamer quoi que ce soit. Un parc couvert rendrait service à tout le monde, que cela soit pour les gardiens dont la sécurité serait plus assuré et voir ainsi les biens des autres préservés des conséquences désastreuses des changements climatiques. Des sociétés sont privées des services de transport de leur personnel ou de cadres. S’il vous arrive de passer proximité de cette fourrière vous aurez la fâcheuse impression de côtoyer un cimetière de voitures destinées à la casse.
lestrepublicain.com - 19 janvier 2014 - A.C
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