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Annaba: Construction de trémies

Publié le 20/01/2014
Trois trémies existent depuis quelques années. Théoriquement, ces nouvelles infrastructures  permettraient  d’alléger substantiellement l’immense trafic
routier qu’enregistre l’entrée de la ville par la RN 16 du côté de la cité du 08 mars surtout pendant  la période estivale, et au centre ville près de l’ex centre interprofessionnel  des techniciens et agents de maitrise de (CITAM- SNS), rattaché de nos jours à l’université. Le troisième ouvrage est à la jonction de deux principales voies l’une menant vers Annaba, située à dix kilomètres, et l’autre formant l’accès à la ville de Sidi Amar. On a énormément tablé sur ces trémies pour enrayer ces points noirs où convergent, particulièrement durant l’été, les habitués de la route venant des wilayas voisines vers les plages ou se dirigeant vers le centre de ville ou, enfin, pour réduire les risques d’accidents  liés à la grande affluence d’automobilistes ou autres transports en communs desservant la ville de Sidi Amar et le complexe sidérurgique d’El Hadjar. L’amélioration de la fluidité du trafic urbain est l’objectif du lancement de ces travaux au niveau de ces carrefours qui semblent être les plus encombrés de la ville Dés le lancement des travaux  des difficultés techniques inhérentes aux caractéristiques des terrains d’implantation des tunnels se sont manifestées. Le problème étant moindre au niveau  de la trémie du 08/ mars, les délais initialement impartis, ont connu un  dépassement en raison d’effondrements de terrains, d’inondations,…
La trémie du centre ville a eu la palme d’or dans les retards de réalisation !  Des inondations à longueur d’année Toujours est-il que malgré les retards dans les délais de réalisation, les trois trémies virent le jour et ce qui représenta le frein principal dans leur réalisation est demeuré l’obstacle numéro un de leur entretien, à savoir les inondations.  Pas besoin de précipitations pluviales pour voir inonder nos « chefs d’œuvres » ! Le mal est, à n’en pas douter, dans les études qui n’ont pas décelé la vraie nature des terrains d’implantation et, par conséquent, la détermination des actions techniques à entreprendre pour la maitrise des travaux à engager. Des chantiers y sont ouverts, à longueur d’année, pour évacuer les eaux pluviales, parfois même souterraines, surtout au niveau de Sidi Amar. Les profusions d’eaux qui sortent des entrailles de ces trémies ne sont pas contenues par les armatures et bâtis qui les composent.  Les équipes d’ouvriers armés d’équipements d’évacuation des eaux sont devenues une apparition coutumière pour les passagers.Les inondations des tunnels provoquent chaque fois la colère et l’indignation des automobilistes sans qu’il ne soit pris, pour autant,   de solutions radicales à la mesure des tares  et des carences qui caractérisent ces œuvres d’art. Pour cacher les imperfections et les faiblesses des ouvrages réalisés on a avancé l’existence d’un cours d’eau souterrain sous la trémie de Sidi Amar ; de même qu’on a soutenu que le niveau de la mer  est la principale  cause  des détériorations qu’ont
connues les deux autres tunnels.

Le Provencial - 20 Janvier 2014 - AMARA ALI
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