Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba: CITÉ OUED FORCHA - Des baraques érigées au bord d’un oued
Zone Membre
Publicités

Annaba: CITÉ OUED FORCHA - Des baraques érigées au bord d’un oued

Publié le 03/02/2014
L’oued Forcha qui baigne la cité éponyme, semble dormir mais personne ne réalise sa gravité voire son danger s’il sortira de son lit. Ce cours d’eau au bord duquel des dizaines de baraques ont été installées et dont leurs propriétaires ne se soucient guère du danger qu’ils courent, notamment en cette période de grandes pluies. Si des crues sont provoquées par des précipitations, elles pourraient causer d’importants dégâts matériels et emporter sur leur chemin ces maisons de fortune et des vies humaines. Cependant, le commun des mortels assiste, impuissant et continue de voir des taudis érigés tantôt au pied du mont de l’Edough tantôt aux alentours des cimetières tantôt au bord d’un oued «Si ces gens  ont risqué leurs vies pour s’abriter au bord d’un oued, c’est qu’ils ont frappé vainement à toutes les portes pour avoir un logement  décent», réplique un quadragénaire à son voisin qui trouve que la vie dans une baraque est pire qu’un enfer. Et de poursuivre : « Le comble de l’ironie, c’est que certaines personnes avides d’argent ont bénéficié de nouveaux logements mais elles les ont revendus avant de retourner à leurs anciennes baraques sans pour autant penser à leur santé, notamment celle de leurs enfants». Nombre de riverains que nous avons rencontrés ont émis le souhait de voir ces mals logés recasés dans les meilleurs délais avant qu’il ne soit trop tard. « Personne ne souhaite vivre dans ce taudis où les maladies sont omniprésentes et les commodités font défaut », nous dira un père de famille en quête d’un logement décent. Par ailleurs, l’habitat précaire a encore de beaux jours devant lui. Des baraques qui pullulent et poussent comme des champignons, défigurent le tissu urbain et leur prolifération donne du fil à retordre aux autorités. Son éradication totale et définitive n’est pas pour demain. Car sa résorption nécessite d’énormes moyens financiers et fait appel à une politique nationale du logement reposant sur des critères basés sur les normes internationales. Donc, pour remédier à la situation à laquelle font face les pouvoirs publics, les responsables locaux en collaboration avec les comités de quartiers doivent continuer à conjuguer leurs efforts non seulement pour attribuer les logement à ceux qui les méritent mais aussi mener une lutte sans merci contre ceux qui érigent des baraques, sources de multiples problèmes et de fléaux sociaux.

lestrepublicain.com - 03 février 2014 - Nejmedine Zéroug
« Actualité précédente
Annaba. Quand il pleut, la Coquette se noie
Actualité suivante »
Annaba: CHAMBRES UNIVERSITAIRES DE “CEFOS 2” - Occupations illégales

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires