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Annaba: BARRAGES DE LA POLICE ET DE LA GENDARMERIE - Quand l’excès de zèle fait force de loi !

Publié le 22/02/2014
Ils sont partout. Ils sont réguliers. Ce sont les barrages des forces de l’ordre mis en place à travers le réseau routier de toute la wilaya d’Annaba. Généralement mobiles, ils peuvent être fixes dans des endroits jugés stratégiques, à l’instar de celui qui se situe à proximité de l’échangeur de Boukhadra, ou à la sortie ouest de Berrahal, sur la RN 44 en direction de Constantine. Censés règlementer la circulation et procéder à des contrôles, les automobilistes devraient se sentir rassurés. Or, parfois, il arrive que certains usagers de la route soient victimes d’un excès de zèle qui ne dit pas son nom. « Régulièrement, je me fais contrôler soit en venant sur Annaba, soit en rentrant chez moi, nous a expliqué ce conducteur domicilié à Ben M’hidi, dans la wilaya d’El Tarf. C’est à croire que les policiers trouvent tous les véhicules immatriculés 36 suspects ». La réaction est sensiblement la même pour cet habitant d’Azzaba, dans la wilaya de Skikda. « Que ce soit le barrage de Berrahal, ou bien celui de Sidi Achour, par exemple, c’est toujours la même chose, tempête-t-il. On me demande de me garer à droite, et me voilà à nouveau contrôlé. D’ailleurs, j’ai mis tous les papiers du véhicule, en l’occurrence mon permis de conduire, ma carte grise et l’assurance à portée de main de telle manière à ne pas perdre de temps. Auraient-ils une dent contre les véhicules immatriculés 21 ? » Des usagers de la route nous ont affirmé que certains policiers ou gendarmes étaient un peu trop tatillons lorsqu’ils procédaient à la fouille du véhicule. « Faux, rétorque un officier de police. Je ne peux pas accepter de telles affabulations. Nous ne faisons que notre travail. D’ailleurs, nous avons réussi, comme cela, à mettre la main sur de dangereux trafiquants. Vous voyez bien que nous ne faisons que notre travail ». Certains automobilistes nous ont affirmé que le comportement des policiers et des gendarmes était à la limite du respectable à l’encontre de certains de nos compatriotes établis de l’autre côté de la Méditerranée. Cependant, pour vérifier une telle information, la saison idéale reste l’été, avec l’affluence des vacanciers venus essentiellement de France, mais aussi d’Italie ou d’Espagne. Les conductrices ne sont pas en reste, puisque beaucoup d’entre elles se sont plaintes d’un comportement jugé « douteux » et surtout « misogyne ». « Un jour, des gendarmes à l’aéroport m’ont demandée de m’arrêter, raconte cette conductrice qui en est encore troublée. L’on m’a fait croire que je n’avais pas respecté la limitation de vitesse. Puis l’un d’eux m’a clairement affirmé qu’il fallait que j’évite de conduire, que la conduite ce n’est pas pour les femmes. Ça peut paraître incroyable, mais pourtant, je vous jure qu’on m’a dit ça ». Une autre nous a dit qu’un certain policier lui aurait carrément demandé son numéro de téléphone. Difficile cependant de prouver ce genre de situation. Reste que, dans beaucoup de cas, porter l’uniforme revient à se sentir supérieur à n’importe quel citoyen.

lestrepublicain.com - 22 février 2014 - Lakhdar Habib
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