Le procès d’une entreprise chinoise de droit algérien, en l’occurrence SHUANG CHENG CUIVRE, prévu jeudi jeudi, au tribunal de Annaba, a été reporté à une date ultérieure. L’accusé principal, à savoir le partenaire étranger, un ressortissant chinois, Wang Liang Tian, 51 ans, est poursuivi pour plusieurs griefs, entre autres, faux et usage de faux, fausses déclarations et bilans comptables gonflés. L’algérien, K. Otmane 50 ans, qui détient la majorité des actions 51 %, au même titre qu’un commissaire aux comptes, A. Boualem 53 ans, sont aussi accusés dans cette affaire peu catholique et dont les faits remontent à l’année 2011. Selon l’arrêt de renvoi, ce scandale a éclaté à la suite d’une déclaration de soupçon émanant de la cellule de traitement de l’information financière concernant l’octroi par la société chinoise OSCEC un chèque de 40 millions de dinars à l’entreprise chinoise incriminée, via la banque étrangère Arab Bank. Cependant, la banque algérienne CPA 216 de Annaba, où est domicilié le compte de l’entreprise chinoise SHUANG CHENG CUIVRE, a refusé la
transaction et a demandé des justifications, dans la mesure où ladite transaction est débitée depuis un compte intérieur non résident (INR). c’est ainsi que le partenaire algérien allait présenter une facture non conforme avec le bon de commande de la transaction ayant trait à la vente d’un lot d’acier au lieu et place des câbles en cuivre. Apres les résultats des investigations lancées en 2012 par le département de sécurité DRS, le procureur près le tribunal de Annaba à inscrit l’instruction judiciaire de l’affaire. Mais, quelques mois après l’ouverture de l’enquête, l’accusé principal Wang Liang Tian n’a plus donné signe de vie. Il a carrément pris la fuite. Actuellement il est l’objet d’un mandat d’arrêt international.
lestrepublicain.com - 08 mars 2014 - B. Salah-Eddine
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