Les camarades de classe d’un élève de 2ème année secondaire ont observé un refus de rejoindre leurs cours dimanche et lundi pour protester contre le renvoi temporaire d’un des leurs qui avait agressé son professeur de sciences naturelles. Les faits s’étaient déroulés lorsque le professeur avait remis les copies d’un devoir dont la note devait être comptabilisée pour la moyenne trimestrielle. L’élève en question était mécontent d’avoir eu la note de 4, 5 et avait attendu son prof à la sortie de la salle pour le tabasser à mort.
Malgré les interventions de collègues qui avaient cherché à arracher le pauvre enseignant des mains de son agresseur, il lui avait cependant tellement adressé de coups qu’il l’avait envoyé à l’hôpital.Il y est d’ailleurs toujours présent afin de subir le traitement que demande son état. Un mauvais coup de tête lui a même fracturé le nez et causé des dommages au cerveau. L’intervention de la police a été remarquée par ceux qui avaient assisté à l’agression jeudi passé. Cependant, seul le certificat médical que doit établir le médecin légiste pourra servir de pièce pour appréhender l’agresseur. Le vendredi et le samedi, ce dernier étant de repos, il a fallu attendre ce dimanche pour connaître les résultats du constat qui n’a pas encore été communiqué pour éclairer nos lecteurs. Il fût un temps où rien que le fait de rencontrer son prof dans la rue obligeait l’élève à changer de chemin ou à rougir de respect. Ces temps sont maintenant bien révolus et la valeur de l’enseignant est en train d’être piétinée par ses propres élèves. Alors que dire lorsqu’on voit des lycéens se servir de leurs téléphones portables pour recevoir un appel ou émettre sans respect aucun pour le lieu sacré qu’est un établissement d’apprentissage, censé former les cadres de demain.
lestrepublicain.com - 11 mars 2014 - Ounissi Manel
Les Commentaires
La sanction doit être sans appel: Le renvoi sur le champs suivi de poursuites judiciaires. Il est inadmissible de tolérer et accepter ce genre de comportement qui malheureusement à tendance à devenir une banalité. Ce jeune élève maladroit et visiblement dépourvu d'intelligence s'est puni lui-même. Car dorénavant, son avenir c'est de tirer comme une mule une charrette de quartier en quartier pour vendre ses légumes.