La relance de l’investissement productif reste une préoccupation majeure avec le logement , l’emploi et l’aménagement urbain dans la wilaya de Annaba par rapport à certaines régions du pays qui sont en pleine mutation économique , sociale et culturelle, qu’elles ont amorcée depuis plus d’une décennie . Nombreux sont les gens qui font cette remarque pertinente sans parvenir cependant à trouver des solutions susceptibles de permettre à la wilaya de Annaba d’effectuer un véritable décollage économique , d’autant plus qu’elle dispose d’une infrastructure de base favorable représentée par un littoral méditerranéen long de 80 km, d’un port commercial avec une capacité de stockage de plus de 700 conteneurs d’un aéroport international, de deux ports de pèche, d’un réseau ferroviaire raccordé au réseau national et d’une grande gare de chemins de fer d'où partent des trains nationaux, régionaux et de banlieue. Le réseau routier de plus de 745 km de linéaires se répartissant entre 132 km de routes nationales, 295 km de chemins de wilayas, 318 km de chemins communaux, d’un tronçon d’ autoroute Est-Ouest à 25 km de la ville de Annaba est un autre atout en mesure de servir de potentiels investisseurs, à l’instar de l’existence de 4 zones industrielles, de 6 zones d’activités. Commerciales et d’un tissu industriel avec la prédominance des activités sidérurgiques, mécaniques, électrotechniques, pétrochimique et agroalimentaire. Outre trois zones d’extension touristique à l’état vierge, l’université Badji Mokhtar d’Annaba avec prés d’une centaine de laboratoires de recherche et près de 46.000 étudiants repartis entre sept facultés , est une autre chance qui est offerte aux operateurs économiques d’engager des investissements sans craindre des risques pour ceux qui croient au progrès scientifique et technologique la disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée avec l’existence de 3 Instituts,, 9 Centres, 6 Annexes et 13 écoles agréées d’une capacité totale d’accueil de 6 850 places pédagogiques est une réalité dans la wilaya. Il suffit d’investir dans ce potentiel humain à travers la valorisation de la notion de travail et le respect des relations de travail. Les métiers nobles préfèrent travailler à leur compte par les employeur s exceptés certains d’entre eux, qui préfèrent embaucher une main d’œuvre qualifiée sans payer des cotisations à la CNAS. La wilaya de Annaba ne manque pas ressources hydriques pouvant décourager des investisseurs qui opteraient pour les industries utilisant de grandes quantités d’eau .Elle est alimentée par les barrages, Cheffia et Mekssa, situés dans la wilaya d’El-Tarf et reçoit l’eau également de la nappe phréatique de Guelaât Bousbaa (Guelma) et de la nappe de Guerbès (Skikda).Il reste donc aux pouvoirs publics locaux de trouver les conditions indispensables pour attirer les investisseurs .
lestrepublicain.com - 15 mars 2014 - Hocine Akli
Les Commentaires
Je pense que tout simplement les investisseurs hésitent de venir chez nous: car nous sommes des Bônois, reconnus comme une population intelligente avec une qualité d'esprit hautement sensible, très présent d'un savoir collectif, ethnique, le savoir qui nous vient de nos aïeux Aboumaroine Acherif, Ben Mansour, Larbi Ben Otmane, Salah El Bey, Bentoumi....et de beaucoup d'autres soulahs...notre intelligence est capable de penser très clairement, objectivement, sainement elle est indépendante des émotions personnelles et des opinions personnelles...il n'y a qu'a lire nos divers commentaires... nous sommes pas une population facile a manoeuvrer...alors tout simplement les investisseurs rusés préfèrent aller vers l'intérieur des terres pour avoir peut être une population plus docile, disposée a se laisser conduire plus facilement.