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ASSOCIATIONS SPORTIVES - Où est passée la formation des talents ?

Publié le 18/03/2014
Les clubs sportifs, toutes disciplines confondues, ne produisent plus d’athlètes de talent, à Annaba, depuis plus de  deux décennies. Ce qui devrait en principe susciter un débat sérieux au sein des milieux sportifs et des décideurs locaux dans la perspective d’apporter des solutions appropriées aux problèmes à l’origine de l’absence totale de performances tant dans les sports individuels que collectifs. Il existe actuellement quelque 119 clubs sportifs qui activent à l’échelle de la wilaya de Annaba  et lesquels  bénéficient annuellement de subventions de l’Etat. Cet échec qui concerne l’émergence d’athlètes de talent, n’est pas propre à la wilaya de Annaba, mais il touche d’autres régions du pays. Le déficit en infrastructures sportives, si déficit il ya, n’à rien à voir avec la rareté d’athlètes de talent  qui caractérise l’activité sportive, selon des cadres du secteur de la jeunesse et des sports. Annaba est la seule wilaya du pays qui dispose de quatre stades en gazon naturel (trois au chef-lieu de wilaya et à El-Hadjar), de quatre pistes d’athlétisme, trois salles omnisports opérationnels dont deux à El Eulma et à Chorfa sans compter les terrains de football homologués et les complexes de proximité. La réhabilitation du Centre régional d'éducation physique et sportive de Séraidi  qui enregistre un taux d’avancement des travaux jugé appréciable, va renforcer d’ici au plus tard 2015 les infrastructures sportives existantes et permettre ainsi, à la wilaya d’être une destination enviée pour les athlètes de l’élite et une source de revenus pour le secteur de la jeunesse et des sports. Il faut indiquer, dans ce cadre, qu’une enveloppe financière supplémentaire, est nécessaire pour le parachèvement de la réhabilitation complète du CREPS de Séraidi. Celle-ci sera consacrée, explique-t-on, aux travaux d’aménagement extérieur de ladite infrastructure. Par ailleurs, des projets de création de nouvelles infrastructures sont en voie de réalisation ou de lancement des travaux. Il s’agit notamment de piscines semi olympiques, la pose de gazon synthétique au niveau de certains stades de football  et la construction de pas moins d’une vingtaine de salles spécialisées dans différentes disciplines sportives.

lestrepublicain - 18 mars 2014 -  Hocine Akli
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Les Commentaires

Même si vous résolver le problème des infrastructures, que je trouve d'ailleurs pas assez suffisantes, et même si également vous solutionner la carence des entraineurs et autres cadres sportifs, il vous reste l'inévitable facteur temps. Parceque pour former une génération de sportifs quelle que soit la dicipline, il vous faudait au moins une dizaine d'années. Et comme nous n'avions pas prévu l'enchaînement de la succession des talents, il s'est opéré un vide difficile à combler. Surtout si également nous n'avions pas prevu la relève de l'ancienne génération. Vous n'avez qu'à remarquer que les nations qui sont toujours présentes aux jeux olympiques d'été ou d'hiver ou encore à d'autres grands événements sportifs, sont des nations qui sont à cheval sur le facteur temps. C'est-à-dire qu'ils ont toujours une avance sur la préparation et la production des sportifs.
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