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EL KERMA : Wassim avalé par les eaux d’un marécage

Publié le 02/04/2014

Il était venu en compagnie de sa jeune maman gambadant et plein de vie, rendre visite à ses grands-parents dans la localité d’El Kerma, commune d’El-Hadjar. Le destin a voulu qu’il retourne chez ses parents paternels à Bouteldja dans un cercueil.

Le drame était survenu en fin de soirée du 30 mars vers 18 heures lorsque la mère alarmée avait constaté que le petit Wassim âgé de 3 ans et demi était introuvable. Aussitôt on s’était mis à sa recherche chez les voisins puis dans toute la cité. Mais le petit avait disparu ! On avait tout d’abord pensé à un enlèvement et la peur s’était installée au sein de la famille. On alerte la gendarmerie locale qui s’était déplacée accompagnée des éléments de la protection civile d’El-Hadjar.

Un immense marécage de près de deux hectares se trouvait à proximité de l’endroit d’où avait disparu l’enfant. Cet étang artificiel comporte une grande fosse, très profonde d’après les riverains et avait été signalée d’après eux à plusieurs reprises à l’APC pour combler cet endroit qui sert à un domaine voisin pour irriguer les plantations de tomates et de pastèques.

D’autre part, les égouts de la cité des 164 logements où est survenu le drame se déversent dans ce plan d’eau à la puanteur repoussante et recouvert d’une mousse verte qui indique la stagnation permanente de l’eau qui s’y trouve. Cette cité est composée de maisons érigées dans le cadre de l’habitat rural, alors que de l’autre côté de l’étang s’étend une image désolante de baraques en tôles dans lesquelles vivent des familles algériennes. L’intervention des pompiers a du nécessiter la présence d’hommes grenouilles qui avaient commencé par sonder les berges avant de s’aventurer vers la fosse où le corps du jeune garçon avait pu être retrouvé et ramené à la surface à 21 heures.

Le plus poignant est que l’enfant portait toujours une casquette vissée sur la tête au moment où on l’avait extirpé de l’eau. Le décès est constaté sur place, puis la dépouille mortelle est évacuée vers l’hôpital d’El-Hadjar pour être ensuite dirigée vers les services de la médecine légale d’Ibn Rochd pour la pratique de l’autopsie règlementaire dans ce genre d’accident. Les habitants de la cité, excédés, avaient entamé la fermeture de la circulation routière sur la RN 21 avant d’en être dissuadés. Ils réclament tout simplement de faire vider cet endroit.

Le lendemain du drame, nous avons constaté de visu, un engin en train de creuser un fossé pour satisfaire leur demande, très légitime par ailleurs. Cette mare est appelée par les riverains « El Bedjima » au vu des saletés qui s’y trouvent et le danger qu’elle représente pour les enfants et même les grandes personnes qui viendraient à s’aventurer sur ses bords. Signalons enfin que la famille du défunt a ramené le corps du garçonnet pour l’enterrer dans son village d’origine hier vers 12 heures.

Ce qui ressort de cette incident dramatique est que la solution se trouve entre les mains de l’APC, mais aussi du domaine dont les ouvriers avaient creusé cette fosse pour leurs besoins d’irrigation, devenue par la suite un vrai danger pour ceux qui vivent autour.

Ahmed Chabi et Ounissi Manel [ L'EST REPUBLICAIN - 01-04-2014 ]
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Les Commentaires

Pour appuyer ce qui vient d'être dit sur ces deux tristes et insoutenables drames d'enfants en bas âges, morts inutilement pour des raisons qu'on aurait pu et qu'on aurait dû prévoir. Je voudrais, si vous le permettez mettre l'accent sur un autre sujet qui pourrait intéresser nos amis le l'Est Republicain ou autre à examiner la question avec plus de profondeur.
J'ai constaté avec effarement, lors de mon dernier voyage à Annaba, que la majorité des maisons et des appartements que j'ai eu l'occasion de visiter avaient à toutes les fenêtres et autres ouvertures sur l'extérieur, un blindage de barreaux qui les condamnait, pour se protéger des vols et des intrusions. La seule ouverture qui était épargnée, c'était la porte d'entrée. Si par malheur un incendie se déclarait devant la seule voie de sortie, qui est justement cette porte principale, imaginez-vous le drame. Tout le monde à l'intérieur serait grillé comme des rats. Le risque est d'autant plus élevé que les installations de gaz et d'électricité qui alimentent les immeubles et les habitations se trouvent presque toutes au niveau des paliers de chaque étage. C'est-à dire juste devant la seule et unique voie d'évacuation.
"Bien vue, pour ta clairvoyance"

Tu mérite d'être conseiller auprès du Maire et du Wali.
"l'APC est coupable"

Pauvre gamin, l'APC aurait dû entourait d'un grillage le marécage, purement et simplement, et de mettre des panneaux de signalisation pour prévenir du danger, le président de l'APC d'El-Hadjar mérite une scansion sévère et une réparation morale et financière auprès des parents de Wassim.
un accident qui servira de leçon à nos décideurs . dommage que la victime est un bébé. voila le résultat que l'on récolte quand nous n'agissons pas avec rigueur et sérieux.
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