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Annaba: QUARTIER OUED EDDEHEB II - Quand insalubrité rime avec incivisme

Publié le 10/04/2014
De récente création, le quartier Oued Eddeheb II, qui a vu le jour en 1994 est un ensemble de cités situées entre les quartiers du Rousseau d’Or et ceux du 8 Mai 45 et 11 Décembre 1960. Ce quartier est devenu un gigantesque  dépotoir à ciel ouvert. Herbes sauvages à perte de vue, route éventrées, égouts déversant un liquide nauséabond,  invasions de toutes sortes d’insectes, ordures ménagères à chaque coin des rues et pour boucler la boucle, prolifération de rats à même la chaussée, mais aussi dans les cages d’escaliers des immeubles. Tel est le constat amer et le vécu des habitants de cette agglomération de la ville d’Annaba. Et comme un malheur ne vient jamais tout seul, le préposé à la distribution du précieux liquide relevant de la SEATA, fait des siennes, car les riverains doivent jouer à la devinette pour connaître l’heure de l’arrivée de l’eau dans leur robinet. En fait, il n’y a pas d’heure fixe pour la distribution du précieux liquide. C’est à perdre la notion du temps, quand on sait que la plupart des habitants sont hors de chez eux, c’est-à-dire au travail, ou pour les plus jeunes vaquant à leur études.
La SEATA se doit de prendre en considération tous ses paramètres. Côté insalubrité, nous ne dirons pas que c’est la seule faute aux collectivités locales  APC (voirie) et autres services d’entretien des lieux publics, loin s’en faut, la responsabilité des citoyens est aussi engagée. Il est grand temps pour tout un chacun de prendre conscience des dangers qui nous guettent. Il est grand temps, pour chacun de nous, de dire non à l’incivisme et par des actes.

L'Est republicain  - 10 avril 2014 - Slimane Benabed
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Les Commentaires

On ne peut pas apprendre à un vieux chien de s'assoir et de donner patte, si on ne lui avait pas inculquer cette obéissance quand il était chiot. C'est à peu près la même chose pour nos concitoyens. La plus part d'entre eux ne savent même pas ce que c'est un comportement civique. Encore moins le sens et la portée de cette vertu oh! combien indispensable qui nous fait cruellement défaut. Pour épargner la toute jeune génération et celles qui suiverons de cette attitude irrésponsable, l'école doit travailler d'arrache-pied pour remettre la pendule à l'heure. Je dirais que la matière civique doit avoir sa place entière dans le programme éducatif au même titre que les autres matières. Et pas seulement une simple recommandation ou suggestion de temps à autre qui tombe aussitôt dans l'oubli. Ce n'est qu'à ce prix que les choses rentrerons dans l'ordre.
"Nous sommes dur de la tête"

Que peut-on faire d'autre! mise a part la correction à coup de bâton!.
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