Cela va faire bientôt deux mois, depuis la session APW du 26 février dernier, que le problème de la trémie du boulevard Bouali Saïd avait été exposé ainsi que les mesures prévues pour la remettre en état et rien n’a encore été fait, alors que la saison estivale est pratiquement là et que les contraintes que pose cet « ouvrage d’art » pour la circulation automobile, vont encore augmenter autant que le nombre de véhicules, durant l’été à Annaba.
Le même problème a été soulevé lors d’une journée d’étude sur la circulation automobile à Annaba, ce qui dénote de l’urgence à remettre en l’état cet ouvrage qui, contrairement à ce qui avait été prévu lors de sa construction, n’est qu’une source de problèmes au lieu d’être utile. Cette lenteur à prendre en charge des problèmes pourtant bien circonscrits, est symptomatique des usages qui ont conduit Annaba à la situation de délabrement qu’elle vit actuellement. Les moyens humains et matériels ne manquent pas, les décisions et les mesures entourant les problèmes recensés sont adéquates, il n’y a rien à dire là-dessus mais là où le bât blesse c’est quand on arrive à l’application. Si cela ne prend pas des mois alors ce sont des années et c’est cette accumulation de retard dans le lancement de projets ou comme dans ce cas, le lancement de simples travaux de réfection qu’Annaba se retrouve à la traîne et que les citoyens ont l’impression que rien ne marche. Combien de temps faudrait-il que cette trémie reste dans cet état pour qu’enfin on entreprenne les travaux nécessaires ?
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