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Annaba: COURS DE LA RÉVOLUTION - Stationnement anarchique

Publié le 19/05/2014
Outre le squat du cours de la Révolution par l’exercice de certaines activités lucratives non autorisées, le trafic routier y est devenu presque dense en raison du non-respect du stationnement interdit qui a rendu la circulation automobile peu fluide. En effet, certaines gens, sans foi ni loi, s’approprient des espaces publiques en stationnant, sans être inquiétés, leurs véhicules sur le trottoir réservé exclusivement aux piétons qui sont contraints d’emprunter la chaussée où le risque des accidents est omniprésent. « Ce stationnement anarchique nous rappelle les années de plomb du temps du parti unique, durant lesquelles des énergumènes faisant fi de la loi, garent sur le trottoir leurs voitures sans se soucier des piétons qui sont exposés au danger de la route. Nous assistons aujourd’hui à un remake dans une Algérie pluraliste», nous a affirmé avec regret un commerçant installé au niveau de cette place publique. Et de  s’interroger :« Je n’arrive pas à comprendre pourquoi certains automobilistes qui se croient au dessus de tous continuent de garer leurs véhicules tantôt devant les édifices publics situés sur le Cours tantôt sur les trottoirs alors que le stationnement y est strictement interdit ? ». De ce fait, cette magnifique promenade considérée comme l’une des plus belles d’Afrique, que des gens de tous bords mal intentionnés l’ont ternie au détriment du non respect du code de la route, devra retrouver son lustre d’antan par l’application stricte de la loi interdisant le stationnement aussi bien sur les trottoirs que devant les édifices et institutions. « On ne peut pas être plus royaliste que le roi. A titre d’exemple,  à Alger il est strictement interdit à toute personne quels que soient son grade ou sa hiérarchie de s’approprier des espaces publics pour garer son véhicule sur le trottoir ou devant l’APN. Même le troisième homme fort du pays n’en a pas le droit », nous a encore expliqué ce propriétaire de commerce qui souhaiterait que cette pratique incivile et d’un autre âge disparaisse à jamais de notre ville. Pour cela, il faut que les autorités locales mettent fin à ce stationnement anarchique et sévissent contre ceux qui enfreignent la loi portant code de la route.

lestrepublicain - 19 mai 2014 - Nejmedine Zéroug
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