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Annaba: CHU IBN ROCHD - Un patient meurt sur un fauteuil roulant aux urgences

Publié le 24/05/2014
Alors que l’affaire de la découverte d’un patient sans vie dans les toilettes des urgences du CHU Ibn Rochd, alimente toujours la scène médiatique, voire la place publique de la wilaya de Annaba, un autre scandale et non des moindres, vient encore une fois déterminer à plus d’un titre que le CHU Ibn Rochd est devenu un véritable mouroir Devant cette situation, les responsables paraissent  incapables de remédier au problème de l’afflux des malades vers cette structure surchargée. En effet, jeudi dernier un malade transféré de l’hôpital Dorban vers les urgences du CHU Ibn Rochd, était décédé sur son fauteuil roulant alors que les personnels médical et paramédical débordés par le nombre d’interventions se sont retrouvés impuissants de lui sauver la vie. Tous les blocs où devaient se dérouler les interventions chirurgicales étaient pris. Donc, il fallait que le malade transféré en urgence attende son tour. Pour ceux qui connaissent parfaitement ce que veut dire le mot « urgence », une seconde de retard peut entrainer une mort pure et simple du patient notamment quand il s’agit d’une maladie grave. Et c’est ce qui est arrivé effectivement à ce malade atteint d’une leucémie et oublié dans le couloir des urgences Ibn Rochd, en raison du nombre de malades. Abandonné à son triste sort, le malade devait rendre l’âme un peu plus tard sous les yeux de ses parents et de beaucoup d’autres citoyens venus rendre visite à leurs proches. Une situation affligeante certes, mais qui démontre indubitablement que la santé est malade. Ici, le seul le dindon de la farce de ces  graves négligences qui ont tendance à prendre de l’ampleur, n’est autre que la population. Encore une fois la direction de l’hôpital est pointée du doigt à l’issue de cet énième scandale.

lestrepublicain-23 mai 2014 - Boufessioua Sofiane
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Les Commentaires

Encore une fois c'est l'incompétence qui doit être pointée du doigt. Même si l'hôpital est surchargé, il est extrêmement rare qu'une personne meurt oubliée dans des toilettes, ou qu'une autre périsse dans les couloirs d'attentes, faut de personnel, alors que son cas est urgent. Nous ne sommes pas les seuls au monde à avoir un CHU rempli de patients où le personnel travaille dans des conditions difficiles afin de pallier à l'urgence par un effort supplémentaire, en attendant la construction d'autres structures de santé. Mais c'est plutôt qu'on est incapable de faire face à des moments de grande affluence, par le fait qu'on n'est pas bien organisé, qu'on n'a pas la culture du souci à mettre au point et à régler tous les détails, toutes les priorités, tous les aléas et autres situations imprévisibles qui peuvent survenir à n'importe quel instant, en prévoyant des plans parallèles, par exemple des plans B ou des plans de secours. Pour justement pouvoir recevoir, orienter et aider un grand nombre de malades rassemblés dans le même lieu.
Le manque de compétence, d'habileté et de rigueur, sont illustrés dans ces deux exemples de cette structure médicale, d'une manière criante et absolue, depuis son sommet jusqu'au gardien qui veille sur les grilles d'entrée.
Bonjour,

Ce n’est pas la première ni la dixième fois qu’un passion meut dans les urgences des hôpitaux de notre ville. hélas, il faut reconnaître que notre personnel est blasé par la routine dans ces établissement. Ils ne veulent même pas prioriser les urgence , car on doit prioriser les urgences comme dans tous les hôpitaux du monde. Moi même , j’ai perdu un frère. Un malheur interne a jugé que ce frère était un plaisantin et qu’il ne méritait pas qu’en s’apitoie sur son sort. Il l’a donc renvoyé cher lui sans l’avoir consulter. Deux jours après, mon cher frère a rendu âme dans la rue entre les mains de ses enfants et de ses amis. J’ai vu aussi un homme tombé de son lit au urgence. Il a rendu âme sur le carrelage des « urgences » de l’hôpital du caroubier. Personne ne s’est posé de question. Il a été chargé comme un sac sur un brancards vers la morgue (sans commentaire) . Cette situation n’a ému personne en ce moment là. Bref, je peux dire qu’on aura une médecin quand nos dirigeants n’iront plus se soigner à l’étranger. on saura à ce moment nous aussi faire confiance à nos services de santé et bien sûr aller se faire soigner dans nos hôpitaux. C’est le lot quotidien que supportent nos citoyens dans leur malheur. Un voleur de poules , on le condamne pour des années de prison. Les criminels des urgences ne s’inquiètent pas . ils sont couverts par le manque de moyens et par leur hiérarchies. Je n’ai plus rien à dire ! ! ! ! ! Car, ces négligences vont encore se reproduire dans nos structures et ils trouveront toujours des gens pour les coucrir.
rectif: des gens pour les couvrir
"La solution"

Pourquoi ne pas mettre en place une simple navette...et d'envoyer nos malades se soigner dans les hôpitaux de Marseille ou dans la ville de jumelage de Saint-Etienne!...ça coûterait beaucoup moins cher que d'aller à Paris.
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