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Annaba: SIDI AMAR - Le lait disparaît de certains commerces

Publié le 04/06/2014
Le sachet de lait de vache pasteurisé et le lait en poudre sont devenus une denrée rare dans les commerces du centre du chef-lieu de commune de Sidi Amar. Les habitants  qui sortent tôt le matin à la recherche de ce produit, reviennent la plupart du temps, bredouilles  et sont contraints d’acheter la boîte de lait en poudre dont le prix est inabordable pour les petites bourses. Le lait est un aliment nutritionnel indispensable  aussi bien pour les enfants que les adultes. Renseignements pris, il s’avère que les commerces concernés refusent de s’approvisionner en sachet de lait de vache pasteurisé, celui soutenu par l’Etat et vendu à 25 dinars  est totalement indisponible et les commerçants concernés ont décidé  de leur propre chef de cesser de s’approvisionner en sachet de lait de vache pasteurisé, mettant en difficulté le consommateur qui doit effectuer au moins un kilomètre ou plus du lieu de son domicile  pour acheter ce produit vital. Ces commerçants indélicats, qui avaient depuis un certain temps vendu le sachet de lait de vache pasteurisé sous la table et selon la tète du client, sont passés à une autre étape pour faire augmenter le prix du produit en question, laisse-t-on entendre. Il s’agit d’une démarche machiavélique qu’on veut imposer aux consommateurs à la veille du mois sacré de Ramadhan, au moment où les autres cités du chef-lieu de commune sont approvisionnées régulièrement en ce produit. L’amélioration du service public n’implique pas uniquement les institutions et organismes étatiques. Les particuliers qui ont une activité en rapport avec le vécu du consommateur, sont également concernés. Un commerçant qui ne répond pas aux besoins du consommateur  et ne respecte pas l’activité qu’il est autorisé à exercer, n’a plus sa raison d’être. Malheureusement, on est encore loin de ce cas de figure. Il va sans dire que la culture de la citoyenneté accuse un déficit important au moment où l’on parle avec insistance de la gestion participative et associative. Le gain facile et l’argent sale ont pollué les esprits.

lestrepublicain - 03 Juin 2014 - Hocine Akli
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