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Annaba: SAISON ESTIVALE - Faut-il repenser la sécurité des plages?

Publié le 09/06/2014
Après un calme relatif ayant marqué la journée d’hier,  le paisible village de Chétaibi bouleversé depuis deux jours par un crime de sang, renoue avec la quiétude. Néanmoins, l’heure est, à se demander s’il faudrait sérieusement remettre en cause la sécurité des plages, pour le bien-être des vacanciers qui s’interrogent sur les raisons qui ont fait que nos plages se clochardisent d’année en année. De la plage Saint-Cloud jusqu’à celle de Oued-Bagratte dans la commune de Séraïdi, rien n’est plus comme avant tant sur la sécurité des plages considérée comme étant « insuffisante », d’après les vacanciers sur la manière de se distraire, notamment depuis la privatisation de la plupart des plages et des parkings également. Questionnés sur les raisons de ce changement, des vacanciers accusent unanimement la commune de Annaba qui continue, selon eux, d’accorder des agréments à des «videurs » au lieu de les attribuer à des gens ayant l’art et la manière de gérer ces lieux paradisiaques que compte la wilaya de Annaba. Devant cette situation qui perdure depuis des années, combien de familles ont vu leurs vacances gâchés à une cause du comportement irresponsable de ceux, auxquels la commune a confié la gestion de nos plages ? Une situation désolante, à l’origine de la fuite de beaucoup de visiteurs qui ne rataient que rarement de passer l’été à Annaba, comme le témoigne ce Guelmois rencontré avant-hier après avoir  été empêché d’aller à la plage de Chétaïbi par la gendarmerie nationale. « Je n’ai pas visité Annaba depuis 5 ans, temps où nous avons failli être agressés moi et ma famille par un gardien de parking de la plage Ain-Achir, qui cherchait à m’imposer le double du tarif de stationnement autorisé. Quand j’avais refusé, il avait sorti un couteau à cran d’arrêt et m’avait crevé deux roues. Ensuite, il avait fait appel  à d’autres jeunes qui surveillaient, soi-disant l’autre partie du parking, alors qu’en réalité ils ne faisaient que soustraire de l’argent aux estivants ». Et d’ajouter « Ces pseudos gardiens de parkings, auxquels la commune a donné l’agrément, avait  failli m’agresser sans aucun respect à ma petite famille. Quant au service de sécurité il se trouvait seulement sur les plages, loin de ce qu’enduraient les estivants face à des «videurs de parking », a-t-il fulminé. Cet homme qui a eu l’amère expérience, fut rassuré cinq années après,  grâce aux articles de presse « J’ai cru que la situation a changé à Annaba, donc j’ai décidé d’effacer l’image que j’avais gardée depuis cette période. En arrivant à Berrahal, j’ai appris par des vacanciers, que tous les accès menant vers les plages de Chétaïbi, sont fermés à cause d’un crime de sang qui s’était produit la veille ». Echaudé par l’incident qu’il avait vécu depuis 5 années, notre interlocuteur fut choqué, redoutant le pire s’imaginant sur la plage au moment du meurtre de Chétaibi. Avant qu’il parte, visage meurtri, il dit d’un ton très sérieux et inquiet « j’ai décidé de ne plus mettre les pieds dans cette ville ». Cependant, face à l’anarchie qui caractérise nos plages livrées à des énergumènes, la remise en cause de la prise en charge de ces endroits, pendant la saison estivale est plus que nécessaire tant sur le plan sécuritaire que celui de la gestion. Deux principaux volets auxquels les responsables concernés doivent trouver une solution rapide.

lestrepublicain - 09 Juin 2014 - Boufessioua Sofiane
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