Il est paradoxal de dire que le développement, le progrès en quelque sorte, soit la source première de catastrophes mais c’est le cas à Annaba où des hommes avaient décidé qu’ils étaient plus savants que la nature. Tous l’ont appris à l’école, à savoir que pour maintenir un sol, il faut des arbres et ceux qui profitent des divers lotissements qui font de Sidi Aïssa, un pseudo quartier résidentiel aux allures de favella brésilienne, le font au détriment des arbres qui ont été abattus pour leur faire de la place. Et le prix c’est une inondation de boue, un charriage auquel même les galeries en béton servant au drainage des eaux de pluie n’ont pas résisté. Et tout cela est à mettre au compte du « développement », celui qui a mené à construire sur des « chaaba », ces lits naturels pour les eaux de ruissellement, en plus du déboisement. Durant les années 1980, il y avait un plan de développement d’Annaba qui prévoyait une extension vers l’ouest et vers l’intérieur mais pas à l’intérieur de la ville et quand le massacre avait commencé personne n’avait élevé la voix, surtout pas ceux qui se donnent le titre de notables et de personnalités de la ville et jouent maintenant aux bons samaritains, en se faisant voir sur les lieux de méfaits qu’ils avaient cautionné, au nom de ce fameux développement de la ville. Les lycéens des années 1970, se rappellent les journées de volontariat pour planter des arbres là ou il y a maintenant du béton et cela continue, même la roche est actuellement pulvérisée pour faire de la place à des « promotions immobilières ». C’est une immense cité dortoir pompeusement appelée promotion que l’on voit chaque jour à Annaba. Il n’y aucune étude véritable qui tient compte du sol, de la nature ou même du climat de la région, tout ce qui compte c’est de construire là ou on pense être …près de la nature, face à la mer et se donner ainsi un statut. Et quand les conséquences de cette ignominie se font sentir, on appelle…la commune qui doit résoudre tous les problèmes liés à cette bêtise humaine qui fait régresser Annaba au lieu de la faire progresser. Aussi le développement à coups de passe droits, de clientélisme et de « chkara » surtout, a-t-il coulé avec l’eau de pluie charriant boue et pierraille malgré tout ce que vous diront les « hadj klouf » de circonstance, pour couvrir leurs abus et ceux de leurs comparses.
lestrepublicain - 10 décembre 2014 - Ammar Nadir
Les Commentaires
Rien n'est vraiment ordonné, la solution il faut étudier et travailler en parallèle avec des entreprises françaises pour s'imprégner de leur savoir faire, nos entreprises manquent beaucoup de compétence, nous avons tendance a mettre souvent la charrue avec les boeufs, une ville nouvelle, un nouveau quartier passe par des études fait par des experts qui pensent à tous les problèmes exemple: la stabilités du sol, l'évacuation des eaux usées, eaux pluviales, parkings, écoles maternels, primaires, salles de sports, centres commerciales et tout le reste, malheureusement chez nous c'est un peu la loi de la jungle, les promoteurs qui font la loi et avec les argents ils achètent tous sur leur passage, notaire, avocat et j'en passe, personne ne les arrêtent et petit à petit en s'enfonce dans des multitudes de problèmes de tous genres, favelas, inondations, glissement de terrain la solution ils faut des hommes forts à la tête de la ville qui savent tordre les bras au promoteurs véreux assoiffés d'argent qu'il faut raisonner en premier qu'ils sont en route a détruire notre site, en un seul mot il faut arrêter ce désastre! notre ville mérite beaucoup mieux que ça!.
Maintenant la question est de savoir si les résponsables impliqués dans la gestion de ce site ainsi que toutes les autres compétences concernées, savent en faire quelque chose de magnifique ?
Parce que le site de part sa remarquable splendeur se prête à en faire des constructions éblouissantes à l'intar de ce qui se fait dans certaines régions du monde, comme sur certaines îles grecques, ou sur la côte du soleil en Espagne ou encore sur la côte Ouest américaine pour ne citer que quelques exemples. Il serait plus que dommageable si on gâchait ce lieu admirable et sublime par des constructions de mauvaise qualité voir affreuses qui défigureraient ce lieu en le transformant de son éclatante beauté initiale à quelque chose d'imparfait, d'inadaptée voir de désagréable.
A cause en premier de cette pègre de mafia, des véritables piranhas du béton suivi de certains habitants et immigrés ignorants abrutis bêtes et stupides qu'ils veulent tous avoir un appartement en face à la grande bleue et le reste peu importe, après ils sont les premiers a venir se plaindre, alors que ce site doit être protégé interdit de construction, mais voilà chez nous, c'est d'abord nos mentalités qui doivent changer en premier!.