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Annaba : ILS ACCÈDENT AU TERMINAL À CONTENEURS À BORD D’EMBARCATIONS - Les pirates des temps modernes attaquen

Publié le 25/02/2015
Rien ne va plus du côté du terminal à containers du port marchand de Annaba où une horde sauvage, sévie sur les lieux. Une situation est imposée par une nouvelle race de dockers, face à laquelle des douaniers, des transitaires déclarants et des importateurs, ne savent plus à quel saint se vouer. Des manutentionnaires, originaires de la vieille ville et du quartier Seybouse (ex-Joannonville), occupent les lieux du matin au soir et imposent leur loi au vu et au su de tout le monde. Sur cette partie du port, pourtant hautement sécurisée, des containers visités et vidés et des douaniers et transitaires, quotidiennement menacés. L‘exemple des palladiums, importés par un opérateur économique installé à Annaba et détenteur des magasins «Europa-Sport», situés au plein centre-ville. Il ne reste de cette marchandise, d’une valeur avoisinant les 5 milliards de centimes, que quelques cartons, apprend-on de source crédibles. Pourtant, seule la compagnie maritime détient le manifeste, lequel précise le numéro de conteneur et la nature de la marchandise.  « Nous sommes en présence d’un véritable racket et on ne peut parler de sécurité, ni de conditions acceptables de travail, aggravés d’une absence d’une prise en charge sécuritaire  » tiennent à dénoncer des déclarants de douanes et des importateurs. Comble du laisser aller, l’on affirme que depuis un certain temps, des voleurs, dignes de pirates, accèdent au terminal à conteneurs par la mer, à bord de petites embarcations et pillent des marchandises entreposées dans des containers. La complicité est de mise à tous les niveaux, car les pilleurs s’attaquent à la marchandise transportable à bord des petits métiers. En plus, ils connaissaient le numéro du conteneur et son emplacement, ainsi que la valeur du produit et sa nature. Si l’on se réfère à leur témoignage, le terminal à conteneurs, n’est rien moins qu’un cloaque, où s’entassent les détritus de tout genre, « agrémentés » par les tessons de bouteille  d’alcool, qui jonchent le sol, témoignant ainsi de plusieurs soirées de beuverie, dans cet endroit transformé en repaire d’une catégorie de « prédateurs ». Une situation pourtant à maintes reprises dénoncée aux responsables de l’entreprise portuaire. Mais au grand dam des prestataires, les conditions n’ont pas été améliorées.  Les actes de pillage des conteneurs de leur chargement sont devenus par la force des choses une « tradition ». En effet, ce n’est pas la première fois que des conteneurs font l’objet d’une visite nocturne au niveau du port marchand de Annaba, où l’on signale l’existence d’un terminal-à-conteneurs bien protégé pour les « intouchables »  et d’autres à la merci des manutentionnaires des dockers véreux et des travailleurs occasionnels. Déjà, dans un passé récent, plusieurs lots de matériels électronique et informatique dont des compteuses de billets appartenant à l’entreprise « SABA », ont été dérobés alors qu’ils étaient entreposés dans de conteneurs. Auparavant, c’était la SARL « FOTON », versée dans l’automobile qui a été sévèrement touchée par les agissements de la bande. Pour certains opérateurs économiques, la situation dans laquelle se débat l’infrastructure aujourd’hui, mérite bien un débat sur cette situation en raison, affirme-t-on, d’une gestion catastrophique. Ce pillage en dit long sur la main mise de certains « pontes » aux reins solides, sur cette infrastructure portuaire, considérée comme étant la plus importante de l’Est algérien et le 4ème au niveau national. Desservant une dizaine de wilayas de l’Est du pays, cette infrastructure est boudée par les différents opérateurs économiques notamment privés dont les marchandises importées sont entreposées durant plusieurs semaines, voire des mois avant d’être enlevées. Ce qui oblige les opérateurs économiques, en plus des droits des douanes et de l’entreprise EPA,  à verser aux armateurs d’énormes surestaries. Alors, sur quelle base les manutentionnaires sont recrutés ? Subissent-ils au préalable une enquête sociale ?  Qui autorise l’accès à l’intérieur de cette infrastructure où active toujours le même groupe de dockers ?  À qui profite cette situation ? Pourquoi les responsables n’ont jamais pensé à placer des cameras de surveillance ? Ce sont autant de questions auxquelles il faudra trouver des réponses. De nombreux importateurs ont décidé d’opter pour les ports de Skikda, Béjaia, Alger, voire celui d’Oran. Un boycott qui ne dit pas son nom et qui risque à court terme d’avoir des répercussions dramatiques sur la vie socio-économique de la wilaya de Annaba....

lestrepublicain - 25 février 2015 - Salah-Eddine
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Les Commentaires

"Rien ne va plus"

Triste port! triste ville!...il n'y a plus rien a dire!.
"a près tout, et pourquoi pas les dockers"

le mauvais exemple vient d'en haut: Chakib, ghoul, saïdani, khalifa, bedjaoui, boultif...chacun vol à son niveau
"Incivisme dans les quartiers poubelles" L'EST.R (A.C)

Les plus vieilles tour dans le détritus.
Que nous reste t-il de bien dans cette foutue ville?.
"Incivilité"

C'EST UN COMPORTEMENT QUI MANIFESTE L'IGNORANCE OU LE REJET DES REGLES ELEMENTAIRE DE LA VIE SOCIALE.
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