Les manifestants sont des habitants de la localité de Hdjar-Eddis, relevant de la commune de Sidi-Amar qui en ont marre d’attendre la construction de leurs logements. « Nous avons été recensés en 2007, dans le cadre de la Résorption de l’Habitat Précaire (RHP), et la construction de nos logements a débuté en 2010. Mais le projet des 500 logements de Chaïba, dans la commune de Sidi Amar, dont 371 appartements nous sont réservés, s’est brusquement arrêté il y a une année. Nous avons voulu savoir pourquoi le chantier était à l’arrêt mais personne ne semble disposé à nous répondre, ni le wali, ni le maire et encore moins le directeur de l’OPGI, ne veulent nous recevoir ou même nous communiquer les informations dont on a besoin », nous avait déclaré le porte-parole des protestants. Le reste des manifestants semblaient avoir leur théorie, à propos de cet arrêt des travaux qui est aussi brusque qu’inattendu, accusant certains responsables et hauts placés d’avoir réquisitionné les ouvriers chinois chargés du projet, et cela pour travailler sur leurs chantiers à eux au frais de l’Etat et du contribuable bien sûr.
Les manifestants ne demandaient qu’à être reçus par un responsable suffisamment informé sur l’affaire, mais cela semblait impossible. L’un d’entre eux s’est plaint : « Nous avons frappé à toutes les portes, mais personne ne veut nous recevoir, à croire que ne nous sommes pas des citoyens algériens. »
Le provencial - 16 fevrier 2016 - B.Mustapha
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !