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Les CDC américains l'ont classée comme «pays à haut risque» La Tunisie secouée par la pandémie

Publié le 20/04/2021
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Face aux chiffres alarmants de la propagation du nouveau coronavirus, les autorités tunisiennes ont tiré la sonnette d'alarme et pris des mesures draconiennes pour tenter de faire face au danger. Selon le bilan communiqué, samedi dernier, par le ministère de la Santé, la Tunisie enregistrait, la veille, 1514 nouveaux cas de coronavirus sur 4.748 tests réalisés. Quant au nombre de cas cumulés, depuis le début de la pandémie, il est de 285.490 alors que celui des victimes est de 9783 dont 78 pour la seule journée du 16 avril passé. 2404 patients sont actuellement dans les hôpitaux, parmi lesquels 484 en soins intensifs et 143 sous respirateurs. Face à cette situation de plus en plus préoccupante, les dirigeants semblent désarmés, Pourtant, ils viennent de décider, dès dimanche, l'interdiction de toute circulation automobile de 19 heures à 5 heures, le couvre-feu demeurant en vigueur à compter de 22 heures. Les commerces qui enfreignent les mesures seront sévèrement sanctionnés, outre leur fermeture. Les écoles, les collèges et les lycées sont fermés tandis que les universités devront privilégier les cours à distance. Surtout, ils ont opté, la mort dans l'âme, pour une mesure qui va affecter profondément l'image traditionnelle du pays du jasmin en imposant des tests à toutes les personnes débarquant en Tunisie et leur mise en quarantaine obligatoire si elles sont déclarées positives. Les régions où la pandémie prolifère vont être verrouillées. Enfin, le secteur public est appelé à fonctionner avec un roulement de deux équipes, tout en misant sur le télétravail, tandis que le privé est exhorté à consentir le même effort. Les professeurs d'immunologie sont consternés par un tel bilan et n'hésitent pas à qualifier la situation de «très dangereuse», notant que le nombre de décès en ce début de Ramadhan dépasse de loin celui de la deuxième vague, en janvier dernier. Ils attribuent cette dérive à plusieurs facteurs, dont l'absence de sanctions des contrevenants, la multiplication des grands rassemblements à caractère politique et syndical ainsi qu'au «manque de confiance entre les citoyens et les responsables». Ainsi, c'est toute la stratégie de communication autour de la lutte contre la pandémie qui est mise en cause. Le gouvernement se débat pour tenter de donner corps à la campagne de vaccination mais les quantités de vaccins reçus sont à ce jour particulièrement faibles, ce qui explique la lenteur de la campagne alors que les praticiens pointent l'insuffisance des centres de vaccination. Le personnel de santé qui se trouve en première ligne n'a toujours pas bénéficié de la deuxième dose de vaccin et redoute de connaître encore de nouveaux drames. Face à cette situation dramatique, la porte-parole du ministère de la Santé, Nissaf Ben Alaya, a mis l'accent, hier, sur «la gravité» de la menace en indiquant que, désormais, c'est le variant britannique qui prédomine dans les infections constatées. «Je le redis, la situation est alarmante!», a-t-elle ainsi prévenu. Son cri sera-t-il entendu?
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