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Climat défavorable

Publié le 03/05/2021
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Climat défavorable

par Abdelkrim Zerzouri


La réponse du gouvernement aux syndicats protestataires, qui ont pris option pour durcir leurs actions dans les prochains jours, apaiserait-elle les esprits ou provoquerait-elle une surchauffe de la scène nationale ? En tout cas, cela ne laisserait personne indifférent, y compris l'opinion publique, puisque la réponse en question, tranchante par côté, tient plus à prendre à témoin l'opinion publique que tout autre message à l'adresse directe des syndicats, eux-mêmes, avec lesquels le dialogue et la concertation se feraient normalement autour d'une table. Les maîtres-mots du message livré par le président de la République, à l'occasion de la fête du 1er Mai, sont « préserver l'emploi, renforcer le pouvoir d'achat et assurer la couverture sociale ». Hors de cadre, il n'y a rien à discuter pour le moment.

Avant lui, le Premier ministre est sorti de l'ordre du jour de la réunion du gouvernement, tenue mercredi 28 avril, pour parler de l'effervescence qui s'est emparée du front social ces derniers jours, tentant à travers cet exercice de communication de lancer un appel à la raison et à la sagesse aux syndicats protestataires, non sans mettre en garde contre le recours abusif et arbitraire à la protesta. Le Premier ministre a ainsi abordé le sujet de ces mouvements de protestation qui secouent différents secteurs professionnels, rappelant d'emblée les conditions économiques et financières difficiles que traverse le pays, notamment en raison des conséquences de la crise sanitaire mondiale et de ses répercussions sur la performance de l'économie nationale, qui laissent une mince marge de manœuvre au gouvernement.

Cela n'a pas empêché les autorités d'accorder une attention particulière à l'amélioration des conditions professionnelles, matérielles et sociales des travailleurs dans divers secteurs, a-t-il fait remarquer. Il n'y a, donc, plus lieu de demander quoi que ce soit ? Plutôt, ce n'est pas le moment de hausser le ton sur ce plan des revendications socioprofessionnelles, selon les interventions du président de la République et son Premier ministre. Par ces temps difficiles, certaines revendications soulevées par des organisations syndicales ne sont pas réalisables, a tranché dans le vif de la question le Premier ministre. Et, si ces organisations syndicales savent pertinemment qu'il est impossible de satisfaire ces demandes, comme le laisse entendre le Premier ministre, pourquoi alors les avoir soulevées ? Doit-on comprendre que les visées de ces organisations syndicales sont d'ordre politique ?

Pour le Premier ministre, il n'y a aucun doute sur ces manœuvres qui visent à perturber le climat de changement que les pouvoirs publics ont initié, notamment par l'installation des nouvelles entreprises dans le cadre du projet de l'édification de l'Algérie nouvelle. Les syndicats, pour leur part, rejettent cette accusation, considérant ces déclarations comme « une fuite en avant ». C'est à croire que les deux parties, gouvernement et syndicats, sont ensemble sous pression ? Si on ne prend pas garde à cette situation, la « fuite en avant » caractériserait les pas des deux parties. Le gouvernement devrait-il gérer autrement ces mouvements de protestations socioprofessionnelles, vus en tant que mouvements de perturbateurs, alors qu'il est nécessaire d'éviter les jugements hâtifs et prendre la peine de discuter avec ces syndicats afin de trouver un consensus ? A moins de convaincre les travailleurs d'abandonner ces syndicalistes qui ont choisi d'engager le bras de fer avec le gouvernement, le pourrissement serait inévitable dans ce climat défavorable.

Avis perso: pour s'en sortir

il faut stopper les protestataires, les grêves, le hirac et autres......d'êtres solidaire avec le gouvernement ....se serrer les coudes.....retrousser ses manches et de mettre tous au travail...le seul moyen de redresser le pays..........et dire a notre ami Abdou Semmar de stopper tous les critiques qui déstabilise notre pays et démoralise nos citoyens voilà !.
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