Un steward faisait la « mule » d’un réseau de trafic de cocaïne

Cette affaire a commencé le samedi 18 septembre dernier lorsqu’un jeune steward connu sous l’identité de « M. Ait Younes » a été arrêté par des agents de sécurité de l’aéroport d’Orly à Paris. En effet, le jeune steward qui a été recruté récemment par Air Algérie alors que son père y travaillait auparavant durant de longues années comme un pilote de ligne, a été contrôlé à la suite de son passage sous le portique de sécurité. Celui-ci s’était mis à sonner pour une raison inconnue.

Un contrôle minutieux opéré par des policiers français a permis de débusquer plus de 400 grammes de cocaïne qui étaient dissimulés dans les chaussettes du steward d’Air Algérie. Ce dernier a cru bien faire de les envelopper dans de l’aluminium espérant ainsi échapper à la vigilance des policiers français déployés à l’aéroport d’Orly.

Mais c’était sans compter sur les portiques de sécurité qui sont équipés en France d’un système de détection des produits prohibés. Le jeune steward a été ensuite rapidement interpellé et placé en garde-à-vue par la Police française.

L’enquête diligentée permet de découvrir que le jeune steward d’Air Algérie faisait uniquement la « mule » de tout un réseau sophistiqué de trafic de cocaïne qui a l’habitude d’envoyer des quantités considérables de stupéfiants vers l’Algérie. Le steward ne serait pas la seule et unique « mule » employé par ce réseau mafieux. Et les enquêteurs français travaillent maintenant d’arrache-pied pour essayer de le démanteler dans les plus brefs délais.

Pour l’heure, les investigations n’excluent pas la possibilité que d’autres employés d’Air Algérie aient pu servir de « mules » dans d’autres opérations de transferts de cocaïne vers l’Algérie.

Il est à souligner que le steward « M. Ait Younes » a récupéré la cocaïne lorsqu’il avait demandé au commandant de bord de l’autoriser à sortir de la zone internationale pour « acheter un médicament à la pharmacie de l’aéroport ». Lorsque sa demande a été acceptée par le pilote, le steward est a rejoint un « point de rendez-vous » au sein de l’aéroport d’Orly qui lui a été indiqué par les membres du réseau de narcotrafic pour lequel il travaillait. Une fois la cocaïne récupérée, le jeune steward d’Air Algérie a tenté de revenir à bord de l’avion qui avait effectué le vol aller entre Constantine et Paris Orly.

Selon nos sources, les enquêteurs français sont en train de remonter les pistes vers ce réseau de narcotrafic qui a pu introduire de la cocaïne jusqu’au sein de l’aéroport d’Orly afin de la remettre discrètement à un steward d’Air Algérie. Signalons enfin que le steward algérien sera maintenu en détention en France en attendant les conclusions de l’enquête menée par les stups et la programmation de son procès. Il n’est pas exclu que des hauts responsables d’Air Algérie soient convoqués par les enquêteurs français pour qu’ils soient auditionnés à propos de leurs liens avec la « mule » chargée de transporter de la cocaïne depuis Paris jusqu’à l’Algérie.

erreur du mulet il ne savait pas que l'aluminium était détectable el bouchi lui dissimulait la coque dans les biftecks et les carcasses de bœufs par tonne ! dans les soutes de bateaux!

sonpèrelamalformé

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