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Que faire face aux «brûleurs de frontières» ?

Publié le 28/09/2021
Que faire face aux «brûleurs de frontières» ? par El-Houari Dilmi En Algérie, il ne passe pas une semaine sans que les services de sécurité n'enregistrent des tentatives d'émigration clandestine. Pas moins de 50 harraga algériens sont morts en un seul week-end en tentant une traversée vers les côtes espagnoles. Francisco Jose Clemente Martin, du Centre international d'identification les migrants disparus (CIPIMD) et membre de l'ONG Heroes Del Mar a signalé, sur sa page Facebook, l'arrivée de plus de 1.500 migrants clandestins sur les côtes espagnoles. Le drame qui s'est joué en haute mer a sapé le moral à tout le pays. Mais pourquoi la jeunesse est-elle si désespérée de la vie dans un pays où l'on meurt de tout, et pas seulement sur les routes et en haute mer. Le souvenir tenace de ces jeunes d'un village d'une wilaya de l'intérieur du pays résonne comme une fin du monde qui donne la pétoche. Avant de périr noyés en mer, ces jeunes avaient tagué sur un mur décrépi de leur village oublié : «ici s'arrête la vie» ! Mais si l'on comprend le désir de fuir le pays d'un jeune chômeur ou d'un «accidenté de la vie», pourquoi des familles entières s'embarquent dans des felouques pour offrir leurs corps aux poissons repus de chair humaine ? Dans certains milieux, la harga est devenue une subculture, comme une sorte de rite de passage à l'âge adulte. Mais les jeunes harraga algériens ne sont pas dans une logique suicidaire, non, ils veulent simplement VIVRE parce qu'un toit et un boulot ne les enchantent pas. Jusque-là l'Etat se limite à punir au lieu de chercher des solutions durables à ce phénomène si inquiétant. C'est qu'il est temps, aujourd'hui avant demain, d'ouvrir un débat national sur le phénomène de la harga, qui reste d'abord un enjeu de politique intérieure et de sécurité nationale.
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Les Commentaires

Mais pourquoi la jeunesse est-elle si désespérée de la vie dans un pays où l'on meurt de tout, et pas seulement sur les routes et en haute mer. Le souvenir tenace de ces jeunes d'un village d'une wilaya de l'intérieur du pays résonne comme une fin du monde qui donne la pétoche.


Avant de périr noyés en mer, ces jeunes avaient tagué sur un mur décrépi de leur village oublié : «ici s'arrête la vie» !
Le président a voulu cette place! c'est à lui de stopper cette hémorragie de notre jeunesse!...pour l'instant il marche à côté de ses pompes!.
il faut comprendre un jeune chômeur!

au lieu de mourir dans une misère noir? il préfère tenter sa chance quitte à mieux mourir parmi bercer par les vagues dans les flots bleu?.
ET pourtant plusieurs solutions existent

le gouvernement doit prendre en mains cette jeunesse de les recruter dans l'armée de terre, la marine, les pompiers, la police, la gendarmerie, la douanes, construction naval, génie civil bâtiments, l'entretien de nos autoroutes, les chemins forestiers, le barrage vert implantations des arbres? jardiniers;;;etc etc...nos jeunes veulent avant tout un travail un salaire un logement pour se marier et avoir une famille!....pour résoudre ce problème ils nous faut des hommes politiques des vrais hommes de terrains qui savent retrousser leurs manches de chemises et non des cols blancs!.
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