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ANNABA Dépérissement total d’un patrimoine culturel La ville ne possède plus de salles de cinéma

Publié le 26/10/2021
Dépérissement total d’un patrimoine culturel La ville ne possède plus de salles de cinéma
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Dépérissement total d’un patrimoine culturel
La ville ne possède plus de salles de cinéma
02 Sep 2013 Annaba
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Depuis près d’un quart de siècle, la ville de Annaba ne possède plus de salles de spectacles. Tous les cinémas sont dans un état de délabrement lamentable. Pire encore, ils ont été reconvertis en salles de projection de films vidéo quelconques, de retransmission de rencontres de football de coupe d’Europe et autres… D’autres sont carrément devenus des caféteries où tout se vend, sans aucun entretien des lieux. Ce qui, par conséquent, leur confère un aspect de garni qui dépérit de jour en jour. Une seule salle de cinéma a échappé à cette véritable hécatombe, c’est celle du « Marignan », reconvertie en un somptueux contre commercial futuriste, qui ajoute un plu au boulevard Souidani Boudjemaa. Pourtant, avec sa dizaine de salle de cinéma au lendemain de l’indépendance, Annaba était la ville la mieux nantie d’Algérie en la matière, y compris en commodités et en climatisation depuis 1960.Nous citons entre autres, les cinémas « Variétés » de la rue Emir Abdelkader, « l’Empire » du boulevard Saouli Abdelkader, « Rex » avenue Boukhtouta Hocine ou encore « Olympia » de la rue Bénamiour Abdelkader. Toutes ces salles, y compris celle de l’Edough du champ de mars (cité FLN), font peine à voir. Leurs façades sont délabrées, l’intérieur tombe en ruines et aucune institution ne semble s’en soucier le moins du monde. Ni la commune, ni les domaines et encore moins la direction de la culture, qui sont les premiers concernés. Même la cinémathèque du boulevard du 1er novembre 1954, est en léthargie depuis plusieurs années. Livrer un patrimoine culturel de cette importance à l’abandon relève d’une inconscience criarde et d’un manquement grave au devoir de gestion des biens de l’Etat, surtout s’ils sont d’utilité publique indéniable. Ces infrastructures dont le rôle et l’essence même, sont de promouvoir le septième art, sont devenues de véritables commerces au grand dam de la population annabie en général et des cinéphiles en particulier. Par ailleurs, perdues pour perdues, pourquoi ne pas avoir reconverti ces salles en des lieux de culture et de loisirs, voire d’éducation pour notre nombreuse jeunesse locale, livrée à l’oisiveté ? En outre, tout un chacun à Annaba se demande à qui appartiennent ces salles de projection et quel est leur statut juridique ? D’autres s’interrogent comment les actuels exploitants s’en sont emparées et sous quelle forme ? Autant de questionnements qui mériteraient de dépêcher des questeurs du secteur afin de faire toute la lumière sur la déperdition fort avancée de ce patrimoine qu’il faudra récupérer au plus vite, le restaurer et lui restituer sa vocation première.



Omar Touati

Pas une patinoire!, pas un bowling, pas un MacDo, pas de cinémas, aucun bateau pour des promenades en mer, pas de spectacles de cirques! de Boxes, de judos, de matchs de water polo, de concours de pêche, de natation!.. ...ce n'est pas étonnant sans aucunes distractions que beaucoup de notre jeunesses veulent partir vers d'autres pays aux risque de leurs vies!.
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