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Les familles du bidonville de Sidi Aissa exigent leur recasement

Publié le 03/12/2021
Les familles du bidonville de Sidi Aissa exigent leur recasement
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Les familles du bidonville de Sidi Aissa exigent leur recasement
Par T. Bouhamidi
Publié le 29 nove. 2021 à 22:43
Les familles du bidonville de Sidi Aissa exigent leur recasement
Des centaines de familles vivent une vie de misère dans le bidonville de Sidi Aissa, dont une partie se situe dans la commune de Ouled Yaich et la seconde se trouve dans la commune de Guerrouaou. Ce dernier site est adjacent à l’université Saâd-Dahleb, à l’est du chef -lieu de la wilaya de Blida. La plupart de ces familles émanent des différentes zones d’ombre d’autres wilayas. Elles s’y sont installées à la recherche d’une vie meilleure, peu d’entre elles ayant échappé au terrorisme. Le Jeune Indépendant est allé sur place pour un reportage.

En dépit de toutes les années passées depuis leur arrivée, les autorités des deux communes n’ont pas daigné les reconnaître et leur offrir le nécessaire pour une vie décente, dont l’eau potable, les canalisations pour l’évacuation des déchets et enfin l’électricité. Ce bidonville a été créé au début des années 1990 par des familles venant des wilayas de Aïn Defla et Médéa pour échapper à la horde sauvage du terrorisme qu’a connu le pays. Ces dernières ont construit des baraques en tôles sur un terrain alors qu’un bureau d’études, en 1987, y avait refusé la réalisation d’un projet de construction de logements suite à un glissement de sol.

Ce bidonville a vu son extension s’élargir par l’arrivée d’autres familles des wilayas de Tissemsilt, Tiaret et d’autres wilaya de l’est du pays, fuyant la pauvreté et la misère, portant ainsi le nombre de familles à 300, la plupart se trouvant dans la partie administrative de la commune de Ouled Yaich. Ces familles vivent dans des conditions lamentables, aussi bien en hiver qu’en été où, faute de canalisations, elles en utilisent des fausses, ce qui rend l’air irrespirable vu les odeurs nauséabondes émanant de ces fosses. «On vit un calvaire, on n’a rien. Même les fils d’électricité que vous voyez, on les achète au voisinage situé derrière le mur de l’université. Nos enfants sont en danger avec la propagation des maladies, surtout en été», confie Mohamed, la trentaine. Ramdane, un sexagénaire, a fui le terrorisme qui a frappé sa commune Tarek Ibn Ziyad, dans la wilaya de Aïn Defla. «La commission chargée des enquêtes pour l’octroi de logements nous a rendu visite à plusieurs reprises.

On a été enregistrés pour un recasement imminent mais cela ne s’est malheureusement pas produit à ce jour», déplore-t-il. Un autre habitant de ce bidonville révèle : «Sur l’ensemble des 400 familles qui logent dans ce bidonville, seulement 100 d’entre elles sont dans le besoin d’être évacuées vers des logements neufs, car les autres ont toutes des biens dans leurs communes d’origine et veulent en profiter pour les vendre. Tant qu’on n’a pas de facture d’électricité et de gaz ainsi que de facture d’eau, on est toujours dans l’habitat informel. Même nos enfants ont du mal à être scolarisés faute de papier pour un dossier. Tout est illicite dans ce bidonville.» Un cri de détresse est lancé à tous les responsables de la wilaya pour se pencher sur le cas des quelques familles qui vivent dans l’indécence dans ce bidonville.

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