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Les prix de la trituration en hausse de 25% L’huile d’olive plus chère cette année

Publié le 06/12/2021
Les prix de la trituration en hausse de 25% L’huile d’olive plus chère cette année
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Les prix de la trituration en hausse de 25%

L’huile d’olive plus chère cette année
Dans la région, le prix est fixé selon des rapports illogiques, voire étrangers aux règles commerciales tout comme le comportement des consommateurs et des vendeurs.

Un produit très priséUn produit très prisé
Les prévisions concernant les prix de l'huile d'olive sont pessimistes cette année. D'aucuns auront conclu que ces derniers connaîtront sans nul doute, une hausse conséquente au vu de l'augmentation injustifiée et inexpliquée des tarifs appliqués par les propriétaires des huileries. La hausse des prix de la trituration est significative cette année. Elle est de l'ordre de 25%. Le quintal, trituré l'année dernière au prix de 700 dinars, passera aux presses cette année au prix de 1 000 dinars, ce qui fait que le producteur devra mettre la main à la poche pour débourser 300 dinars de plus. Cette situation fait déjà dire aux producteurs que les prix ne sont pas objectifs et logiques. Une hausse de 25% peut carrément engendrer une hausse conséquente à ce produit, déjà hors de portée des bourses moyennes. Si à la campagne les gens ne sont pas très regardants sur les prix, puisque chaque famille possède les quantités nécessaires pour sa propre consommation, il n'en demeure pas moins que les familles citadines auront du mal à s'approvisionner en huile d'olive. Une situation qui se répercute par voie de conséquence sur la vente de ce produit. Aussi, pour comprendre les causes de cette hausse, nous avons interrogé quelques propriétaires d'huileries, lesquels n'ont pas fourni des arguments convaincants. «Tout a augmenté, les salaires des ouvriers ainsi que les matières premières nécessaires au fonctionnement des machines», affirme Brahim, un propriétaire qui a estimé que le prix reste abordable étant donné que les prix à la vente vont compenser ces 300 dinars.
Mais qui contrôle ce chapitre de la vente? Telle est la vraie question posée pour ce produit, qui peine à trouver sa place sur les circuits commerciaux officiels et légaux.
Les services du commerce semblent complètement hors-jeu. Depuis des décennies, l'huile d'olive produite par les familles est vendue de bouche à oreille sans être visible sur les étals des commerçants. L'huile d'olive de Kabylie est très prisée et très demandée mais via des réseaux familiaux. Elle se trouve partout en Algérie via ces canaux parallèles. Enfin, il convient de noter que la hausse prévisible n'aura pas de conséquence en matière de vente, car le circuit est complètement déconnecté des règles commerciales. La loi de l'offre et de la demande est quasiment inexistante étant donné que les familles ne cherchent pas à vendre pour subir ce «bafouement». Dans la région, le prix est fixé selon des rapports illogiques, voire étrangers aux règles commerciales, tout comme le comportement des consommateurs et des vendeurs qui peuvent garder toutes les quantités invendues, sans chercher à les écouler à bas prix. Un autre monde dont les services du commerce et de l'agriculture ne parviennent pas à percer le mystère. Mystère et boule de gomme!
C'est au gouvernement de faire la police au près des commerçants pour maintenir des prix fixent?
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