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Annaba. Développement : Des hauts et des bas à Sidi Amar

Publié le 03/11/2007

Sidi Ammar AnnabaInitialement conçue pour accueillir la main-d’œuvre destinée au complexe sidérurgique d’El Hadjar, devenu Arcelor Mittal Annaba, la commune de Sidi Ammar a pris de l’envergure. Les attentes de ses habitants, aussi.

Les différents projets, dont la commune a bénéficié ces dernières années, avancent tant bien que mal, et leur suivi s’inscrit dans cette volonté de fouetter, un tant soit peu, la dynamique de développement pour répondre justement aux besoins qui vont croissant. Les différents quartiers, qui donnent l’image de grosses agglomérations en mutation, ont reçu mercredi dernier la visite du wali, Brahim Bengayou, qui fait de l’avancement normal des projets le leitmotiv de son déplacement.

Sur site, le wali n’a cessé de réitérer, à l’endroit des promoteurs, l’impératif de respect des délais et de la qualité des travaux. Les projets dans les secteurs sensibles que sont l’hydraulique, les travaux publics, l’éducation, la formation professionnelle, la santé et l’habitat ont été au centre de la visite, la première depuis la rentrée sociale. La commune verra la problématique de l’eau potable définitivement réglée avec la concrétisation du projet desservant le couloir Derradji Rrdjem, H’djar Eddis et Horeïcha, à partir de la station de Chaïba. Inscrit en septembre 2006 au titre du programme de soutien à la croissance, le projet en est à une phase avancée, le cahier des charges pour la réalisation de la 2e tranche étant en préparation.

Le programme de l’habitat, en cours, connaît globalement un rythme d’avancement jugé satisfaisant. Il est toutefois des projets qui dorment, c’est le cas par exemple des 30 logements de Sidi Ammar-centre, en butte à des contraintes : le chantier a connu un arrêt en raison de la présence d’une conduite d’AEP traversant le terrain. Le transfert du projet sur une autre assiette a induit des surcoûts, et partant les travaux supplémentaires se répercutent sur le prix du logement. Cet état de fait a déjà fait réagir les futurs bénéficiaires, lesquels ont porté leurs appréhensions au wali, qui a rappelé aux promoteurs l’obligation de respecter les engagements, et particulièrement celui inhérent au délai de livraison des logements et à la qualité du bâti.

La commune de Sidi Ammar bénéficie également de plusieurs actions d’amélioration urbaine qui ne manqueront pas de changer la physionomie de la cité, longtemps dominée par la coexistence de l’urbain et du rural. Cela est d’autant plus vrai qu’un programme consistant, de quelque 1 650 logements est en cours sur le site de Chaïba, où l’habitat précaire a le plus proliféré. Dans le grand quartier qu’est devenue El Quarya, les habitants déplorent l’absence de VRD et se disent confrontés à des contraintes bureaucratiques pour régler la question de l’acte de propriété des terrains.

Parmi les projets qui souffrent des retards, il y a aussi la trémie de Chaïba, dont les travaux ont repris après un arrêt de près de quatre mois, nécessaires à la levée des entraves. La trémie, qui a nécessité une autorisation de programme de 452 millions de dinars, enregistre un taux de réalisation de 50%, et Sidi Ammar aura bientôt un marché couvert d’une capacité de 59 locaux. D’un coût de 22 millions de dinars, le projet est pris en charge sur budget communal.

Arezki Saouli [EL WATAN - 03-11-2007]
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