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Annaba. Direction du Commerce: Un conflit au grand jour

Publié le 05/01/2008

 Rien ne va plus entre la direction du commerce et certains opérateurs économiques versés dans l’exportation. Le conflit qui oppose les deux protagonistes est désormais sur la place publique annabie et remonte à la fameuse affaire Ifri qui avait défrayé la chronique en son temps, lorsque la direction du commerce avait déclaré sans ambages que les produits Ifri saisis à l’époque à Annaba étaient nocifs et dangereux pour la santé publique.
Cette thèse a été battue en brèche par la suite à la faveur des contres-analyses effectuées par des laboratoires neutres à Alger, obligeant même le ministère du Commerce à présenter des excuses auprès de l’entreprise Ifri par le biais d’un communique rendu public. D’autres affaires similaires mettant en cause la fiabilité des expertises opérées par la direction du commerce étaient également révélées en 2007. Aujourd’hui, c’est une entreprise mixte algéro-turque, ATF, spécialisée dans la transformation de l’acier et des déchets ferreux, qui met en cause ce qu’elle qualifie d’abus de la part de la direction du commerce qui lui a interdit d’exporter ou de vendre localement ses produits sous «le prétexte» que ATF fait l’objet d’un examen au niveau de la Cour suprême. Le gérant de cette entreprise, Saïd Messalha, lors d’une rencontre avec la presse consacrée à l’affaire, a précisé que «la justice s’était prononcée en ma faveur et m’a autorisé à reprendre mon activité». «C’est un agissement bureaucratique», s’insurge- t-il. Selon lui, le directeur du commerce n’a ni le droit d’ignorer une décision de justice ni de se substituer à celle-ci. Le patron d’ATF, documents à l’appui, registre de commerce et état de rapatriement des fonds des transactions à l’extérieur (140 milliards de centimes), s’inscrit en faux contre les accusations portées contre son entreprise qualifiée de «fictive ». Catégorique, il affirme qu’il saisira le président de la République si les exactions contre son entreprise persistent... «Pourquoi veut-on, s’interroge- t-il, éliminer ATF, qui emploie près d’une centaine d’employés, alors que le président de la République ne cesse d’appeler à l’encouragement des investissements arabes ?» Toutes les démarches pour connaître la version de la direction du commerce sur cette affaire sont restées vaines. Une affaire à suivre.
Le soir d'algérie > 05/01/08 > Nabil Kebaïli

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