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CHU DE Annaba. Scandale au service urologie

Publié le 22/02/2009

Un médecin du secteur privé a, récemment, utilisé le bloc opératoire du service urologie de l’hôpital Ibn Rochd pour opérer une patiente atteinte d’une infection à la suite d’une séance d’hémodialyse dans une clinique privée.

Cette affaire dénoncée par l’époux de cette patiente secoue actuellement le Centre hospitalier universitaire de Annaba (CHUA). Ce père de famille a, en effet, saisi par écrit la direction générale de cet établissement de santé sur l’aggravation de l’état de son épouse, atteinte d’une insuffisance rénale. Citant nommément le médecin ayant pratiqué l’opération, il a engagé la responsabilité de la direction générale du CHUA quant aux risques d’amputation du bras que son épouse avait encourus. Risques qui ont pu être endigués avec succès à la suite d’une prise en charge par le service de chirurgie générale du Pr Chihaoui. «Nous avons effectivement reçu la plainte de l’époux de la patiente qui a été opérée dans le bloc opératoire du service urologie de notre établissement. Dans son écrit, il cite le médecin qui aurait médicalement agi. Selon les premiers éléments de notre enquête, il ne fait pas partie de nos effectifs. Nous allons approfondir nos investigations et tenir informée notre tutelle pour les suites utiles», a déclaré le Pr Abderrahmane Saïdia, directeur général du CHUA. Selon les termes de la correspondance adressée par l’époux de la patiente à toutes les institutions de la République, l’intervention chirurgicale aurait été entamée tôt le matin (7h) par le médecin extra-unité assisté d’agents paramédicaux. Il faut dire que le service d’urologie de Annaba n’en est pas à sa première affaire. Son premier responsable est poursuivi en justice par sa direction générale pour diffamation. Le tribunal correctionnel de Annaba a récemment requis à son encontre une peine d’emprisonnement ferme. L’affaire a été mise en délibéré. La sentence est prévue pour être prononcée le 3 mars prochain. L’affaire de l’utilisation «clandestine» du bloc opératoire d’urologie intervient au moment où en matière de greffe du rein, ce service reste en deçà des attentes. Des sources, qui restent à vérifier, affirment qu’à ce niveau, bénéficier d’un rendez-vous pour une consultation pour des complications urologiques relève d’une gageure. Cette situation expliquerait l’absence d’initiative dans cette spécialité, notamment en matière de greffe du rein, qui est loin des objectifs fixés par le programme national du ministère de la Santé et de la Population. L’espoir né dans le milieu des insuffisants rénaux suite aux deux greffes réalisées à Annaba en 2006 par une équipe de praticiens venus d’Alger s’est dissipé. Depuis, ils sont une vingtaine à s’être inscrits avec leurs donneurs de rein pour une greffe qu’ils attendent toujours. En l’état actuel des choses, elle ne risque pas d’intervenir de sitôt à Annaba. A moins que le ministre de la Santé décide autrement pour consolider sa politique de limitation de transferts de malades algériens à l’étranger et du même coup la réduction de l’enveloppe financière en devises. «Je me suis inscrit sur la liste d’attente avec mon donneur qui n’est autre que mon père. A chaque fois que j’entends parler de greffe du rein réalisée dans un de nos hôpitaux en Algérie, je me remets à espérer que je serai le prochain à bénéficier de cette opération qui me redonnera goût à la vie. Apparemment, ceux en charge de ce dossier n’ont cure de ce qu’endurent les insuffisants rénaux. Cette affaire d’utilisation d’un bloc opératoire d’un établissement public de l’envergure de l’hôpital Ibn Rochd explique clairement le pourquoi de cette situation», s’est révolté Abdelhamid C., un jeune insuffisant rénal. Le chef de service urologie poursuivi par sa hiérarchie parce qu’il se serait tendancieusement exprimé sur un titre local de presse, le bloc opératoire et les équipements de technologie de pointe ainsi que des effectifs du corps paramédical payés par le Trésor public utilisés par un médecin privé, n’est-ce pas suffisant pour interpeller le ministère de la Santé et de la Population. Il y va de la vie des insuffisants rénaux qui désespèrent de bénéficier d’une greffe, ou du moins, de soins adaptés à leur état de santé par des praticiens ayant pour seul principe de travail, le serment d’Hippocrate. Au service urologie de Annaba, il semble qu’on en est loin.

Le soir d'Algérie > 22/02/09 > A. Djabali

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Les Commentaires

"Un medecin consciencieux doit mourir avec son malade s'ils ne peuvent pas guerir ensemble".

Bravo nos medecins "urologues"! Combien de victime dans c cas/an ki vive dans la peur a cause de c medecins peu scupuleux?
Je sais k'il faut ps exagerer, on a qd mm des medecins competants. Qt aux erreurs medicales ca existe aussi partout, regardez 1peu c'ki se passe en France pr ne citer k1 pays.... Mais certains de nos medecins ont d'ailleurs d'autres soucis ke la greffe, qd on voit leur actualite scandaleuse, il y a de koi attraper des cephalees des + severes.
Et en+ avec ns corrumpus dirigeants "taa ezman" ki cherchent tjrs a punir les faibles et les incapables, et ke souvent qd il y a des echecs medicaux ils le mettent sur le compte de notre bon Dieu, mais les vrais criminels sont toujours epargnes et mm remercies parfois!

Le serment des hypocrites
Si un jour une occasion se présente à moi pour quitter ce pays je le ferais sans remords, tous ca pour éviter de tomber dans les mains des charcutiers commerçants .
A cause d eux j ai failli perdre mon fils qui avait 8 jours , et était atteint d une infection néonatale.
Nos savant médecins de l’hôpital saint Thérèse me disaient qu’il n avait rien, c t juste une indigestion suite a un allaitement mixte, ils m ont bien préconisé de donner uniquement le sein et que tout ira bien
Dire que tout indiquer la présence d une infection, ses analyses -sa CRP et son FNS- qui ils n arrivent même pas a les interpréter correctement
Pour cela je l ai emmené chez un pédiatre qui a tout de suite crier a l alerte en me disant que le nourrisson devait être hospitalise en toute urgence au service de néo nat d’ el bouni .
Aainsi le docteur a fait porter a ma connaissance que ce genre de cas se bousculer a la porte de son cabinet et qu’ un comité de médecin a porter plainte contre le chef service du neo-nat du CHU Ibn Rochd , il a était enlevé de ses fonctions pour un laps de temps mais comme il avait disant le LECTAF de larges épaules il a repris sa fonction tout en commettant ce genre de crime quotidiennement .
Alors partant tant qu’il est temps et tant que nos jambes peuvent le faire car nos hôpitaux sont l antichambre de la mort.
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