Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Affaire de la SNTF : La justice entame l’instruction
Zone Membre
Publicités

Annaba. Affaire de la SNTF : La justice entame l’instruction

Publié le 08/04/2010

Le magistrat instructeur près le tribunal correctionnel de Annaba a entamé, ce mardi, l’instruction dans l’affaire des malversations commises au détriment de la direction régionale de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) de cette ville.

Le juge chargé de ce dossier a commencé par convoquer les auteurs de la dénonciation de ce préjudice. Ces derniers, au nombre de quatre, ont été entendus en tant que témoins dans cette affaire dont l’enquête a été menée, durant ces deux dernières années, par les brigades spécialisées de la gendarmerie et de la Sûreté nationale. L’affaire a été mise au jour grâce à des cadres, ingénieurs pour la plupart, qui ont saisi par écrit le président de la République (voir Le Soir d’Algérie du 24 novembre 2008). Ils affirmaient dans cette lettre que le préjudice découvert, durait en fait depuis plusieurs années. Causé par un bradage au profit d’un opérateur étranger d’équipements ferroviaires, ils l’estiment à plusieurs millions de dollars. Ils pointent un doigt accusateur notamment sur l’ex-directeur régional de la SNTF Annaba, aujourd’hui relevé de ses fonctions, des responsables de la STIM, une filiale de la SNTF, qui aurait manipulé les transactions, «alors qu’elle n’est pas du tout habilitée à procéder à de telles transactions ». Ils citent entre autres matériels bradés, des corps de roue, des axes d’essieux, des carcasses de bougies, des ressorts à lames, TN 40, de la ferraille tout-venant... A titre d’exemple, les axes d’essieux, les distributeurs et les ressorts à lames ont respectivement coûté au Trésor public 460 000 DA, 430 000 DA et 53 000 DA l’unité. Des pièces encore utilisables ont été détériorées parce que abandonnées à l’air libre pour être ensuite découpées et vendues comme tout-venant de ferraille, affirment les auteurs de la lettre adressée au chef de l’Etat. A la suite de cette dénonciation, une commission d’enquête a été diligentée par le nouveau DG de la SNTF. Sur place, ils ont entendu les plaignants qui leur ont remis des documents attestant de leurs dires, ainsi que de simples employés. Ayant pris l’affaire en main, la justice a programmé l’audition d’une douzaine de personnes, entre témoins et mis en cause, pour mettre en lumière cette grave affaire qui a causé un préjudice énorme aux biens du peuple.

Le soir d'Algérie > 08/04/10 > A. Bouacha

« Actualité précédente
Annaba. Débat sur la carte de démuni : Le mouvement associatif impliqué
Actualité suivante »
ArcelorMittal Annaba. Menace de grève du syndicat

Les Commentaires

Oui Mr Bouacha, ns connaissons la fin de vtre affaire,... le verdict sera kom ls otres!!!
Pr l'instant:
-La police et la justice st aveugles qd il s'agit d'arrestations et condamnations ds vrais caids et gros corrompus d'El-Mouradia.
-Le peuple (el-meskine!) est muet, ils lui ont cousu la bouche et maintnt il accept tt le thin sans l'ouvrir.
-Le 1er Ministre est sourd o demandes ds povres pr mettre fin a la Hogra, la Sarka et ls promesses vides.
-Tandis ke Boutef, il est tt,... muet+sourd+aveugle.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires