Annaba : Transports publics - L’anarchie s’installe de plus en plus

Malgré un changement à la tête de la direction des Transports depuis quelques mois déjà, aucune amélioration n’est relevée dans le secteur du transport public et les usagers sont livrés à toutes sortes de contraintes en l’absence des contrôleurs censés veiller au bon déroulement de ce service et qui sont payés pour faire leur travail. Du côté des bus, les comportements n’ont pas changé, au contraire, sûrs de l’impunité et du laxisme des gestionnaires de ce secteur névralgique, les conducteurs, du moins la majorité d’entre eux surtout sur les longues distances comme par exemple sur la ligne El Hattab-Sidi Achour ou encore Sidi Ammar, pour ne citer que celles là, c’est la course entre les bus, à qui arrivera le premier pour rafler les clients, ou alors, ce sont les longues minutes d’arrêt aux stations, au mépris des voyageurs, qui auront beau réclamer, c’est tout juste s’ils ne sont pas insultés. Ceci, sans parler de l’aspect repoussant des bus qui ne sont jamais lavés à l’intérieur comme à l’extérieur. La contagion a atteint les bus de l’ETA que l’on ne distingue plus des autres, que par leur couleur. Les consignes strictes observées autrefois et qui avaient acquis l’adhésion des usagers ont disparu. Nous citerons, pour ce qui est des taxis où la pagaille est encore plus importante, entre autres, les «  doublages » par des personnes non qualifiées pour rentabiliser au plus le véhicule, les faux numéros, le fait que des taximen tentent d’escroquer les clients sur les lignes urbaines, où le tarif de 100 DA la course a été pourtant légalement établi, après avoir été imposé aux usager, en l’absence de la direction des Transports qui n’avait pas bougé au moment des faits. Pour notre part, nous avons, mais en vain tenté hier d’approcher la directrice du Transport pour avoir son point de vue sur cette situation où l’anarchie règne de plus en plus, malgré l’accueil qu’elle nous avait réservé il y a quelques semaines, nous obligeant à annuler l’entretien avant même de le commencer. Visiblement, la presse est mal venue dans ce secteur. Pourquoi ? 

L'EST - 13/07/2013  - Farida H.