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Annaba: La fripe a encore de beaux jours devant elle

Publié le 25/07/2013
Pendant que l’heure est à la restriction de la contrebande de carburants à travers la frontière Est, les ballots de fripe sont de plus en plus nombreux à passer illégalement la frontière, comme le déclarent des commerçants « légaux » de la rue Ibn Khaldoun, qui voient d’un mauvais oeil le nombre grandissant de clients les délaisser pour les marchés de fripe, particulièrement depuis le début de Ramadhan, en prévision des ventes importantes de cette catégorie de vêtements prisée par les plus démunis, mais pas seulement. En effet, la tendance d’habiller ses enfants pour l’Aïd à partir des étals de la fripe, fait de plus en plus d’émules, comme nous l’avons constaté à plusieurs reprises ces derniers jours notamment sur le site d’El Hattab, où les tables de fripe se confondent avec celles des articles d’importation de vêtements et de chaussures en provenance de Chine. Pour les habituées de la fripe (ce sont surtout les femmes), parmi les fonctionnaires ou les enseignants, il vaut mieux s’habiller « marka » en deuxième main à des prix plus ou moins équilibrés, que se rabattre sur les articles de contrefaçon à des prix très élevés et qui n’ont aucun rapport prix/qualité. C’est qu’il y a deux qualités de fripe. Celle des ballots nouvellement ouverts, « premier choix » destinés à une certaine clientèle qui ne lésine pas sur le prix, une marchandise que le vendeur assure « être neuve, mais juste dégriffée » et le reste, jeté en grandes quantités pêle-mêle sur les étals, à 100 ou 300 dinars pièce, allant des pulls, robes et pantalons aux chaussures pour enfants. Devant ces tables où les articles de toutes les couleurs et de toutes les tailles sont déposés en tas, nombreux sont les hommes et les femmes, accompagnés de leurs enfants, qui cherchent la bonne occasion, qu’ils paieront dix fois, voire vingt fois moins cher que dans les magasins, à condition de ne pas rechigner à se vêtir d’articles déjà portés par d’autres. Ce sont, en particulier, les familles en provenance des localités limitrophes qui se rabattent sur ces marchandises, dans l’espoir de vêtir « de neuf » leur nombreuse progéniture. La catégorie « premier choix » reste très prisée par les bourses moyennes des habituées, de plus en plus nombreuses, bien que les articles soient relativement chers pour de tels produits, une paire de chaussures dépassant facilement les 4000 dinars, un ensemble 6000 dinars. Ajoutons que l’importation de la friperie est interdite, d’après un article adopté par l’APN et porté sur la Loi des Finances 2012.
L'EST - 25/07/2013 - Farida H.
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