Annaba: Six jours après l’aïd el Adha - Restaurants, pizzeria et fast food toujours fermés

Nonobstant les affirmations du ministère du commerce affirmant qu’ils étaient pratiquement tous ouverts les commerces d’alimentation générale, fruits et légumes et boulangeries étaient hermétiquement fermés durant les 2 jours de l’Aïd El Adha,  Ils n’étaient pas les seuls puisque des citoyens en provenance d’autres wilayas les restaurants, pizzérias et fastfood n’ont toujours pas repris leurs activités.  après la fête de l’Aïd El Adha. Apres avoir baissé leurs rideaux durant la fête sacrée, la majorité de ces commerce n’ont toujours pas repris le travail.  Trouver quoi manger à midi dans la 4^ème ville d’Algérie s’inscrit dans l’ordre de l’impossible. Et si par miracle, le citoyen annabi trouve un endroit ou casser la croute, il doit payer des prix extrêmement exagéré par rapport à ceux affichés en période normale. « Un sandwich à 250DA, c’est de la folie, ou sont passé les contrôleurs de prix, apparemment eux aussi ils sont en congé » s’énerve un citoyen interrogé pres d’un fast food sis au centre-ville de la wilaya de Annaba. En effet, certains commerçants opportunistes profitent de la rareté des commerces ouverts durant cette période pour faire flamber les prix. Certains professionnelles lie cette augmentation des prix avec la rareté des produit alimentaires sur le marché et les l’interruption de travail des distributeurs « Je ne me fait plus livrer les ingrédients, je me déplace chaque matin aux marché en gros afin d’acquérir la marchandise nécessaire pour le fonctionnement de mon commerce » affirme le propriétaire d’une pizzéria a la Plaine Ouest, il est des rares restaurateurs à avoir levé le rideau 4 jours après la fête de l’Aïd. D’autres, plus audacieux que les premiers, affirment profités de la rareté des commerces ouvert pour réaliser des gains supérieurs a ceux réalisé en période normale, « l’absence de concurrence durant cette période me laisse libre cours , c’est ainsi que je peux me permettre de vendre comme bon me semble» affirme un restaurateur exerçant au centre-ville. Face au silence des services de la direction du commerce, le citoyen se trouve livré à lui-même face à des commerçants opportunistes et sans scrupule.

Le Provencial -  21 octobre 2013 - L.Mohamed