La relance de l’investissement productif n’a pas encore atteint le niveau escompté susceptible de contribuer à l’amélioration de l’économie locale et à la prise en charge d’une grande partie de la demande d’emploi, en nette augmentation d’une année à l’autre. La reforme du service public qui est axée principalement sur la lutte contre la bureaucratie sous toutes ses formes, va-t-elle libérer les énergies et permettre aux potentiels opérateurs de lancer leurs projets d’investissement sans aucune contrainte ou entrave, d’autant plus que des solutions pour la prise en charge du déficit du foncier peuvent être mises en œuvre. Faut –il indiquer dans ce cadre que des terrains d’assiette sont quotidiennement squattés pour abriter des constructions illicites au vu et au su de tout le monde. Ce qui manque aujourd’hui pour la relance de l’économie, est sans aucun doute l’absence de volonté des pouvoirs publics locaux car les opportunités d’investissement existent bel et bien au niveau de la wilaya d’Annaba dans tous les domaines. Divers gisements d’argile, d’agrégats, de feldspath, grés quartzeux, et quartzites, kaolin et argiles kaolinites, talc et pyrite peuvent être exploités et créer des milliers d’emplois tout comme les créneaux de fabrication de papier, céramique, plastique, peinture, verres, engrais, insecticides, produits pharmaceutiques et cosmétiques, acide sulfurique et soufre ou autres activités liées aux industries mécaniques et agro alimentaire. Les opportunités d’investissement concernent également les industries liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et à la fabrication de produits pharmaceutiques consommables (perfuseurs, seringues, gants chirurgicaux, instrumentation médicale et chirurgicale, mobiliers médicaux et chirurgicaux, articles textiles pour usage médicaux et pharmaceutiques, industrie de la parfumerie, des produits à usage cosmétique ; etc…). La liste des opportunités d’investissement comprend également d’autres créneaux tels le bois, l’ébénisterie, transformation de liège, la ficellerie, la corderie, la câblerie et les filets de pêche, les articles textiles pour usages médicaux et pharmaceutiques. C’est dire que la stagnation de l’économie locale n’est ’pas due à la saturation des créneaux d’investissement mais plutôt à l’absence d’une volonté et d’une bonne gouvernance.
lestrepublicain.com - 10 février 2014 - Hocine Akli
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !