le livre d'or

Merci beaucoup Bernardebone.C'est vraiment un beau poème sur ANNABA qui le mérite bien.Bravo pour ton talent et au prochain jonglage de ton talon avec les mots.

J'envoie ce texte à tous les Annabis et à tous leurs frères dans le monde.

La porte de lumière


À l’appel du maître des prières,
Une douce lumière s’est levée,
Pour éclairer la cité de pierres,
Et chasser la brume du quai.
Sous les ombres des figuiers géants,
J’ai vu sa silhouette paresseuse.
Sur le cours, les passants nonchalants,
Ont voilé sa figure gracieuse.

Plus loin, vers le pays du levant,
Jusqu’aux rives de bleu et de blanc,
Poussé par les tumultes du vent,
J’ai trouvé la porte de l’orient.

Dans le jardin, les chardonnerets
Se sont tus après son passage,
Mais les marchands l’ont vu se cacher,
Derrière le silence du sage.
Sans jamais tomber dans mon piège,
Elle fuit comme une fée galopine,
Dans les forêts de chênes-lièges,
Sur la cime des sept collines.
.
Découvrant les charmes du levant,
Sur les côtes d’azur et d’argent,
Porté par les méandres du temps,
J’ai poussé la porte de l’orient.











Suivant l’odeur des fleurs d’orangers,
J’ai sondé la mémoire des arbres,
Des palmiers dattiers, des jujubiers,
Même ceux qui ne font pas d’ombre.
Le regard sûr de l’Auguste Saint,
Par dessus le marbre des colonnes,
Indiquait bien le juste chemin,
Qui vient de Carthage vers Hippone.

De notre mer, avant le couchant,
Sur les reflets azurs et argents,
Jaillit la lumière du dedans,
A travers la porte de l’orient.

Une fois la corniche passée,
Les pécheurs de crabes et de patelles,
Le long de la baie des caroubiers,
M’ont parlé de cette immortelle.
Elle se devine au fond des iris,
La petite étincelle de vie,
Dans le sourire des Annabis,
Derrière un voile, comme alibi.

Alain Champié avril 2008

Le bonjour à Chérif Benyagoub et à Ryad Bey Laggoun.

Bône avec un chapeau sur le "O" .

bonjour annaba tu me manque boucoup apres 30ans exil tu es toujour ma preferee et je t'adore