C’était il y a trois mois. Le 23 décembre 2014. À Paris décédait Mohamed Mounib Sendid, wali d’Annaba, suite à un malaise cardiaque. Il n’a toujours pas été remplacé. C’est même devenu une blague, dans la capitale de l’Est. « Mieux qu’un wali, on a un walou ! » plaisante un responsable de l’aéroport d’Annaba. Un autre habitant remarque que « cela n’a absolument rien changé à notre quotidien. » Inquiétant dans une région qui se plaint, année après année, d’être le parent pauvre des politiques gouvernementales. L’absence de wali en est l’une des expressions. L’État absent Le code des collectivités territoriales le définit comme...
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