Nombre de commerçants et de consommateurs sont confrontés à une situation paradoxale. Les premiers ne veulent pas céder le moindre dinar à leur clientèle car, assurent-ils : « C’est le montant de notre bénéfice. » Les seconds, constamment à la recherche de la moindre réduction, ne veulent pas se défaire du remboursement de leur petite monnaie. « Nous allons très loin pour nous approvisionner à moindre coût. Les dinars économisés par-ci, par-là, nous permettent d’autres petits achats », argumentent des consommateurs pour justifier leur refus d’abandonner, faute de pièces, leur monnaie. Le problème se pose avec acuité dans les officines...
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