
Les malfaçons et le non respect des normes de construction connues mondialement, sont derrière la catastrophe qui pourrait se produire à tout moment à la cité Bougantasse, dont une grande partie des bâtiments de type social est l’objet ces derniers mois de graves fissures, avons-nous constaté sur place. Il y a donc péril en la demeure pour les cinquante familles qui risquent de se retrouver sous des tonnes de gravats si une solution urgente n’est pas trouvée par les responsables concernés. Et la première direction pointée du doigt par les habitants est l’OPGI. D’après ces derniers, lors de l’apparition des premières fissures, une équipe a été dépêchée pour remédier au problème, avec des moyens rudimentaires, les ouvriers n’ont fait que rafistoler les fissures avec du ciment.
Ces murs à double parois, se trouvent déjà avec une seule, dans la plupart des maisons qui connaissent la même situation. La première paroi s’est effondrée au fur et à mesure du glissement de terrain visible sur les parties extérieures des bâtiments. A l’intérieur des appartements, le carrelage de plusieurs pièces est arraché en raison de l’inclination des bâtiments qu’on peut facilement voir. Les raisons de ces graves fissures n’ont pas été relevées par des spécialistes qui ne semblent pas inquiétés, en dépit du danger qui menace les habitants des blocs en question ainsi que les autres voisins. Pourtant, il s’agit d’une cité qui a été attribuée en 2011, et donc ce genre de situation soulève des interrogations. Son attribution a eu lieu au moment que la crise des logements battait son plein. Il a donc fallu accélérer les travaux de ce projet qui a connu plusieurs années de retard. La quantité pour faire taire les demandeurs des logements, a primé sur la qualité qui a été négligée. Ces logements qui tiennent par miracle méritent d’être démolis.
lestrepublicain - 01 juillet 2014 - S. Boufessioua
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