
Les constructions illicites prolifèrent de jour en jour sur les hauteurs du chef lieu de commune de Sidi Amar sans susciter la moindre réaction des pouvoirs publics et des élus , censés appliquer la loi dans toute sa rigueur. Erigées après le recensement des habitations précaires, effectué en 2007, ces constructions illicites sont approvisionnées gratuitement en eau potable et en électricité sur le dos du contribuable .Leurs occupants ne sont nullement inquiétés. Bien au contraire, ils jouissent d’une certaine considération, et sont traités comme tels de crainte de les voir descendre dans la rue pour réclamer la satisfaction de revendications et perturber l’ordre public. D’ailleurs, le président de l’assemblée populaire communale (PAPC) de Sidi Amar s’est déplacé, il y a quelque jour, au site des constructions illicites édifiées près de la cité du premier mai, où il a été question de l’alimentation en électricité de ces habitations anarchiques. Il a été décidé lors de ce déplacement de procéder au raccordement des constructions illicites au réseau d’électricité, croit –on savoir. Cette opération sera réalisée sur le compte du budget de l’APC de Sidi Amar qui devra ainsi acquérir les équipements nécessaires pour un cout de 60 millions de centimes, laisse-t-on entendre alors que les occupants de ces constructions illicites sont pour la plupart des salariés et disposent de véhicules touristiques. Cette situation n’a pas laissé indifférents certains citoyens qui s’interrogent sur la passivité des pouvoirs publics et des élus qui assistent impuissants sans bouger le doigt afin de mettre un terme aux constructions illicites qui dévorent des terrains d’assiette, accentuant le déficit du foncier immobilier et industriel. Il faut indiquer que ces constructions illicites qui disposent de toutes les commodités (climatiseur, dalles de sol, eau potable, électricité, etc..), contribuent à la pollution de l’environnement, en déversant les eaux usées dans l’environnement, déjà mis à mal, par les carences en matière de collecte des déchets domestiques sans parler des animaux errants qui déambulent à longueur de journée au moment où la fourrière de l’APC est totalement vide .
lestrepublicain - 06 août 2014 - Hocine Akli
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