Annaba: FIÈVRE APHTEUSE - Les marchés aux bestiaux sous haute surveillance

Quatre marchés aux bestiaux ont été rouverts vendredi dernier en prévision de l’Aid El Adha. Fermés depuis l’apparition de la fièvre aphteuse à l’origine de l’abattage  sanitaire de 24 bovins, ces marchés aux bestiaux qui sont implantés dans les communes de Ain Berda, Berrahal, El-Hadjar et Sidi Amar, devraient fonctionner en tenant compte du respect  des mesures de prévention et d’hygiène, même si l’on sait que la  fièvre aphteuse n’a touché jusqu’ici aucun ovin, ni  caprin. Les présidents des assemblées populaires communales (P/APC) concernés ont un rôle important à jouer dans l’application de ces mesures de prévention qui instituent un contrôle rigoureux aux entrées des marchés et des déplacements du cheptel ovin et caprin d’un coin à un autre. Si les marchés hebdomadaires  de bétail peuvent être  contrôlés sans aucun souci, il n’en demeure pas moins que  des espaces de vente du mouton de l’Aid El Adha  qui  sont créés occasionnellement en pareille période  au niveau des  localités rurales éloignées,  risquent d’échapper à la vigilance des services vétérinaires et s’inscrire en porte-à-faux avec les consignes de prévention décidées par les pouvoirs publics depuis l’apparition de la fièvre aphteuse  dans le cheptel bovin au niveau de certaines wilayas du pays. On croit savoir dans ce cadre que des vétérinaires seront mobilisés pour effectuer des opérations de contrôle  des points de vente du mouton de l’Aid El Adha dans les zones éparses. C’est le cas de la commune de Ain Berda où le mouton du l’Aid El Kebir peut être acheté ailleurs que dans le marché hebdomadaire sachant qu’il existe pas moins de 200 éleveurs de bovins et ovins qui vendent  non seulement leur cheptel mais achètent également du bétail auprès de maquignons venus d’autres régions du pays. C’est ce que craignent les pouvoirs publics et l’inspection vétérinaire même si les déplacements  du cheptel d’un coin à un autre, sont soumis à un contrôle strict avec la présence des services de sécurité.

lestrepublicain - 17 septembre 2014 - Hocine Akli