
Des déchets solides non-évacués, des avaloirs bouchés, des rues inondées à la moindre ondée, l’insuffisance des bacs à ordures voire même leur inexistence , un marché informel de fruits et légumes maintes fois décrié par les riverains, ne semblent pas déranger outre mesure les responsables municipaux en charge de ce secteur qui se complaisent à faire endurer le calvaire des riverains qui ont osé dévoiler au grand jour les tares d’une gestion irresponsable et qui plus est une fonction pour laquelle l’élu est aujourd’hui copieusement rémunéré. Les bacs à ordures sont placés en nombre devant les magasins mais inexistants pour les milliers de citoyens de la cité Kouba , notamment des résidents des bâtiments appelés communément 12 et 14. Cet état de faits a engendré récemment une accumulation d’ordures ménagères telle que les éboueurs de ce secteur ont été contraints de les brûler, ce qui a occasionné un incendie qui , sans la promptitude des sapeurs pompiers, aurait ravagé le transformateur implanté récemment par Sonelgaz et devant lequel ces ordures ont été et demeurent toujours entassées à ce jour, bouchant même son accès . En d’autres lieux, les responsables de ces actes sont poursuivis en justice pour dégradation de biens publics. De par ces négligences, qui veut-on pénaliser ? Qui veut-on faire réagir ? Quelle conclusion doit-on en tirer ? Voilà autant de questions que se pose le citoyen lambda qui n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi de telles déviations sont –elles toujours tolérées voire même encouragées par ceux-là mêmes qui sont en droit de leur demander des comptes !
lestrepublicain.com - 18 octobre 2014 - R.C
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