
Les migrants subsahariens dont le nombre ne cesse d’augmenter de jour en jour et qui commencent à s’habituer aux règles et usages des Annabis, font désormais partie de leur quotidien. On les croise partout aussi bien dans la rue et dans les bus que dans la périphérie, où ils font la manche pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants. Et, grâce à quelques aides en nature et aux dons provenant des âmes charitables, ces étrangers tous sexe et âge confondus du Sahel en fuyant leurs pays à cause de la pauvreté, la misère et la guerre civile qui y règnent en maître, s’intègrent tant bien que mal dans la société algérienne connue pour son hospitalité. « Nous avons l’impression que ces migrants qui ne connaissent rien de nos us et coutumes commencent à s’y habituer et à apprendre notre dialecte pour pouvoir communiquer afin de bien s’intégrer dans la société », nous a dit un spécialiste en sociologie avant d’ajouter : « Certains d’entre eux notamment les jeunes commencent déjà à travailler dans le secteur privé spécialisé dans la construction ». Selon nos premières informations, des familles entières subsahariennes ont installé leur bivouac au niveau du pont « Hafiz » sur la route de Sidi Salem située à 3 km du chef-lieu de wilaya. Selon toujours ce sociologue, cette communauté venue trouver refuge dans notre pays, devra passer périodiquement et d’une façon systématique des examens médicaux pour prévenir toute maladie.
lestrepublicain - 26 octobre 2014 - Nejmedine Zéroug
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