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Annaba: POUR AGRESSION SEXUELLE - L’auteur condamné à 8 ans de prison

Publié le 08/12/2014
Elle aura 15 ans le 15 décembre prochain, mais c’est déjà une femme et en plus une mère après  les agressions sexuelles dont elle avait fait l’objet le 10 octobre 2013 de la part de deux jeunes  qui ont été condamnés hier à 8 années de réclusion criminelle par le Tribunal de Annaba. Les faits qui ne peuvent pas être oubliés par la gamine qui a mis au monde un bébé qu’elle a confié à l’assistance publique, d’où elle s’était évadée en 2013 pour tomber dans les rouages ou plutôt dans le cycle de la débauche organisée par une certaine Rokia, condamnée quant à elle à 10 ans de prison par contumace, car elle a cru bon de ne pas répondre aux convocations de la justice. La jeune adolescente après avoir fugué s’était retrouvée à la Cité Bidari où deux  dévoyés sexuels s’étaient emparés d’elle pour la transformer en un objet, après l’avoir sauvée in extrémis d’une bande de jeunes  voyous qui voulaient la trainer vers les buissons d’alentour pour abuser d’elle. A.M  surnommé « Houta »  âgé de 28 ans (qui l’aurait violée en premier) et S.B  dit « Motard » âgé quant à lui de 34 ans le jour de leur jugement, nient totalement  l’accusation portée à leur encontre. L’acte d’accusation est  très explicite et sa lecture laisse l’assistance peu nombreuse puisque ces affaires d’atteinte à la dignité de jeunes mineurs se déroulent à huis clos. Cette fillette a été ballotée d’un endroit à un autre par l’un des jeunes gens, qui l’a poussée à se prostituer avec des tout venant. Encaissant  de petites sommes telles de 500 DA comme cela est cité par l’acte d’accusation.  Le Procureur de la République qui insiste sur les faits constatés et appuyés d’un certificat médical établi par le médecin légiste réclame la peine de 15 ans de réclusion criminelle contre les deux accusés.  La cour après avoir délibéré revient avec le verdict cité plus haut donne huit jours aux condamnés afin d’interjeter appel. Dès l’énoncé du verdict, la mineure qui était accompagnée de sa mère, sort précipitamment de la salle, craignant des représailles dit-elle, ignorant totalement qu’elle avait le droit de réclamer un dédommagement  malgré les recommandations du Président de la Cour en début de jugement.  Personne ne répondant à l’appel de leurs noms, le président clot les débats. Quel sera le sort de cette mineure si une prise en charge sérieuse n’est pas faite par les services concernés ?  Un stage de couture ou de quelque profession féminine peut lui offrir une autre voie et la sauver de la débauche dans laquelle elle évoluait, malgré elle.

lestrepublicain - 08 décembre 2014 - Ahmed Chabi
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