
La vie en communauté est mise à rude épreuve par mauvais temps, comme ces derniers jours à Annaba et les problèmes qui en découlent prouvent s’il en faut, le peu de culture d’une grande majorité de la population pour ce genre de vie. Il est vrai aussi que cette majorité expérimente la vie en immeuble communautaire et de ce fait, prise individuellement chaque famille ne pense qu’à son espace.
Ainsi des infiltrations depuis des toitures jamais entretenues parce que chacun persiste à attendre l’OPGI alors qu’une loi bien définie, fixe la part de chacun dans l’entretien des immeubles. Ceux qui habitent en rez-de-chaussée ne se sentent pas concernés par les problèmes d’étanchéité de ceux qui occupent les hauts d’immeubles ou par les problèmes d’ascenseur et ceux du haut ne se sentent pas eux, concernés par les inondations des vides sanitaires ; et chacun attend l’OPGI.
Certes, l’OPGI doit s’occuper de son parc immobilier mais chaque résident, locataire ou copropriétaire a aussi sa part dans l’entretien des parties communes, selon son statut mais allez le faire comprendre à des gens ayant été transplantés sans aucune transition, d’un mode de vie rural avec des règles de vie privatives, à un mode de vie communautaire dans des immeubles. Et cela donne des immeubles en délabrement constant et des résidents attendant l’assistance de l’Etat sans rien faire car passé la porte de leur appartement, ils ne se sentent concernés par aucune partie de l’immeuble sauf si son état leur porte préjudice.
lestrepublicain - 07 février 2015 - Ammar Nadir
Les Commentaires
Aujourd'hui, c'est l'un d'entre vous qui affronte seul les difficultés liées à son appartement, demain ce sera à un autre de lutter également seul contre des complications qui le dépassent et qu'il aura besoin du soutien de tous les locataires afin de le secourir en lui venant en aide. L'union fait la force dit en vieux dicton. À plusieurs, unis la mains dans la mains, il possible même d'aplanir les montagnes.