
Les résidents de plusieurs quartiers de Annaba déplorent
le manque d’espaces verts et d’aires de jeux et de loisirs pour leurs enfants. La wilaya manque de tout espace de détente, un manque signalé par des jeunes et des parents qui se plaignent de l’absence totale de lieu destiné à la détente où leurs enfants peuvent s’amuser librement sans courir de risques. Les jeunes, quant à eux, passent leurs temps à vadrouiller en quête d’un exutoire quelconque, une ville où l’élément juvénile prédomine à outrance. Pour la majorité des jeunes, leur occupation principale se limite à la connexion aux réseaux sociaux, ou encore la place est faite pour les interminables parties de football dans les cours des cités. Ce qui, au demeurant cause des désagréments au sein de ces cités. Quant aux seules espaces ludiques qui existent comme le parc d’attractions « Sidi Achour» qui a connu quelques travaux de rénovation, qui ne semblent pas avoir arrangé les choses, le matériel est le même, voir diminué, pour le reste, il se trouve dans un état pas très rassurant, toujours aussi endommagé ou parfois complètement détérioré, ceci sans omettre l’aspect sécuritaire qui n’est pas souvent pris en considération. En effet, les familles annabies se contentent de leur belle corniche que la nature leur a offerte, en faisant des aller-retour tout le long, ou alors en s’installant dans l’une des pizzerias pour manger un morceau, un moyen pour essayer d’échapper à la routine. Cela dit, les enfants n’ont pas le privilège d’y jouer en vue de la route en double sens qui la caractérise. Et pourtant, les nouvelles prescriptions en matière d’aménagement urbain font obligation aux promoteurs la création d’une aire de jeux et de loisirs comme équipement d’accompagnement au logement. Cependant, on persiste à ignorer les attentes des jeunes en termes de loisirs et de distraction. Un fait est sûr, on compte aujourd’hui une aire de jeu pour des cohortes d’enfants en mal de défoulement. Les règles de l’urbanisme sont claires. Une cité doit impérativement fournir aux enfants le moyen de développer cette énergie latente qui est en eux..
lestrepublicain - 22 février 2015 - S.Boumaiza
Les Commentaires
Surnommé "FONTOMAS", un personnage de fiction qu'Alger nous a envoyé.