
Un séminaire international s’est ouvert hier mardi
21 avril au pôle universitaire d’El Bouni. Organisé par la Faculté des lettres et des sciences humaines et son laboratoire du développement et les grandes mutations au sein de la société algérienne, il est animé par d’éminents professeurs du monde arabe dont l’Egypte, la Jordanie, la Tunisie, le Maroc et bien sûr des professeurs et docteurs algériens des universités d’Annaba et de Constantine. La séance inaugurale a été présidée par le Recteur de l’Université Badji Mokhtar M. Amar Hayahem, accompagné du Doyen de la Faculté et M. Abdelhamid Bouguessas, directeur du laboratoire. Le recteur a insisté auprès de l’assistance composée d’invités mais surtout d’étudiants et d’étudiantes sur l’engagement de chacun à se prendre en charge et à ne pas compter sur les autres pour organiser son avenir. Et de poser la question si le développement culturel, économique et social est dans leur possibilité. La petite et moyenne entreprise doit être valorisée et aller de l’avant. Il existe, d’après M. Hayahem plus de 70 000 PME qui activent sur le territoire de la wilaya de Annaba. C’est pour cette raison qu’il faut instaurer une culture de l’entrepreneuriat, ce qui permettra aux futurs diplômés de s’organiser autour d’un projet et de créer en même temps des emplois. Alors, à ce moment, ils pourront dire qu’ils ont réussi à participer au développement de l’économie nationale. Le but est d’arriver à s’imposer sans assistanat et de ne pas dire comme certains « Ragda oua tmangi » et surtout à « consommer algérien ». Signalons par ailleurs que ce slogan a été adopté pour illustrer la prochaine rencontre des 29 et 30 avril entre les investisseurs et les étudiants de niveau « Master 2 ». Dans un entretien avec M. Bouguessas, il nous a fait part de son souci de libérer les jeunes des différents dispositifs étatiques d’assistanat et de les pousser vers leur propre prise en charge. Le monopole de l’Etat doit d’après lui disparaitre et la libération des marchés ne serait que bénéfique à notre société. « Il faut développer les compétences avant d’imposer ». Il ira même jusqu’à impliquer des élus imbus de leurs personnes et n’ayant aucune compétence pour diriger, ni pour légiférer ; ce qui bien sûr est constaté sur le terrain.
lestrepublicain - 22 avril 2015 - Ahmed Chabi
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