C’est la bonne nouvelle attendue depuis des décennies par les malades atteints du cancer et annoncée hier par le Dr.Lilya Naoun, médecin responsable au CAC. « Voilà près de dix années que j’attends ce moment, et sous toutes réserves, le lancement de la radiothérapie au CAC de Annaba se fera dans un mois».
Quelques semaines seulement après la mise en place de la chimiothérapie dans cette structure ultramoderne, aussi bien au niveau des structures d’accueil qu’au niveau de l’équipement de dernière génération, la radiothérapie sera enfin dispensée aux malades d’Annaba et de l’extrême Est du pays, qui auront vécu un véritable enfer jusqu’ici, faisant la navette entre Annaba et le CHU Constantine ou la Tunisie pour les plus aisés, malgré leur état, pour une hypothétique séance de radiothérapie. Hier, l’atmosphère était à la satisfaction et à l’enthousiasme pour le Dr. Naoun et pour son équipe « qui travaille d’arrache-pied, douze heures par jour » pour être au rendez-vous, et tandis que les physiciens font les derniers essais sur les 3 machines qui ont été placées et l’installation des lasers, le reste de l’équipe s’occupe de la mise au point du logiciel chargé de la prise en charge totalement informatisée, des dossiers, du mouvement des malades, des rendez-vous, etc… le but étant d’atteindre la phase « zéro papier». Voilà qui va apporter du baume au cœur des malades, quand ils apprendront que la qualité des soins qui leur seront dispensés au niveau du CAC et leur prise en charge « ne seront pas différents de ceux dispensés à Paris » comme l’a assuré le Dr. Naoun qui devait préciser que tout le plateau technique, composé de médecins, de physiciens, d’informaticiens et de secrétaires, était en phase de formation de perfectionnement pour permettre la mise en place d’un circuit fonctionnel, et une prise en charge optimum des malades. En ce qui concerne les rendez-vous, le logiciel va les traiter de la manière « premier arrivé, premier pris en charge », aucun passe-droit ne pourra être accordé, ce qui va grandement faciliter les choses. « Les rendez-vous accordés seront entourés d’une grande précision, afin de ne pas perturber la bonne marche du service. Les malades devront être très stricts sur ce point. » Pour conclure, la responsable devait insister sur l’aide inconditionnelle du DG du CHU et du DRH, « qui n’ont pas lésiné respectivement sur les moyens matériels et humains afin d’assurer le succès de ce projet. Sans eux, nous ne serions pas là ».
lestrepublicain - 18 mai 2015 - Farida H.
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